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Le Président américain Donald Trump, conformément à l'un de ses engagements de campagne, a pris la décision de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris de la Cop 21 en 2015, qui vise à protéger la planète qui crève lentement d’asphyxie et à assurer un avenir écologique à l'homme.
L'annonce s'est accompagnée d'un discours digne de ceux de sa campagne électorale, virulent, outrancier, parfois prétentieux, bourré d'incohérences et de chiffres mensongers, souvent à l'origine douteuse. Un discours offensif également, qui s'en est pris en particulier à l'Allemagne. Un discours nationaliste, enfin, qui privilégie la trésorerie américaine, avec un Président qui une nouvelle fois ne veut pas reconnaitre le réchauffement climatique et qui ne veut pas payer sa part pour sauver le monde !
Au moment où nous écrivons ces lignes, les réactions sont unanimes pour dénoncer la décision du Président américain. Politique, du Président Macron au Président chinois, en passant évidemment par les associations écologiques. Unanimes chez les intellectuels et dans la presse. Economique également, les GAFA ont été parmi les premières à réagir et à dénoncer. Plus surprenant encore, les patrons de l'industrie pétrolière américaine ont également dénoncé la décision de Donald Trump.
Un Président qui par sa décision place les Etats-Unis au niveau des rares pays non signataires de l'accord de Paris, dont la Syrie et le Vénézuéla. Donald Trump donne ici une piètre image de son pays ! Et qui signe l'influence grandissante que font peser sur l'Amérique, son Président, et le monde les conseillers nationalistes présents à la Maison Blanche, Steve Bannon et Scott Pruitt en tête, ce dernier étant le patron de l’Agence de l’environnement américaine.
Quant à la presse, française comme américaine, elle ne trouve pas de mots suffisamment durs pour décrire la décision du Président Trump : « La folle décision des Etats-Unis », « Trump lance un défi à la planète »,« climato-négationnisme de pacotille », « Trump provoque le monde », « revers majeur », « victoire des nationalistes », « préjudice », « isolationnisme insensé », « catastrophe irréversible », « irresponsable ». Nous retiendrons également la tribune de CNN, « “L’Amérique d’abord” devient de plus en plus l’Amérique seule », et celle des Echos, « Quand Donald Trump promet de faire d’une Amérique plus sale une Amérique plus grande, il ment ».
