1Google entre dans l'ère Alphabet
Ca fait maintenant deux ans que Google a officialisé la restructuration majeure pour aboutir à la création de la holding Alphabet. Ce remodelage vise à donner davantage de marge de manœuvre à des entités telles que Nest, Fiber et Calico travaillant respectivement sur les objets connectés. Bloomberg souligne alors que la mise en place de XXVI Holdings qui est une structure intermédiaire située immédiatement après Alphabet prend un peu plus d’indépendance vis-à-vis de Google. Les entreprises concernées et détenant des agréments délivrés par la Commission Fédérale des Communications (FCC) ont notifié l’agence de ces changements structurels. XXVI Holdings détenant la totalité de leur avoir, elles seront mises sur le même plan que Google et deviendra une LLC (« Limited Liability Company »), assimilable à une SARL. L’opération n’affectera ni l’actionnariat, ni le management, ni le personnel du groupe Internet, mais pourrait toutefois avoir un impact sur la présentation des résultats financiers. À lire aussi : Google Ventures veut investir 100 millions $ en Europe… notre analyse2LinkedIn renforce Microsoft sur le marché SaaS
Avec l'acquisition de LinkedIn, les revenus de Microsoft ont augmenté au deuxième trimestre 2017. L'entreprise reste donc le chef de file du marché global des logiciels d'entreprise en tant que service (SaaS). D'après Synergy Research, le marché a augmenté de 31% pour atteindre près de 15 milliards de dollars en revenus trimestriels. Microsoft continue donc d’étoffer son avancement au sommet du marché après avoir dépassé Salesforce. John Dinsdale, analyste en chef de Synergy Research Group affirme que parmi les principaux fournisseurs de SaaS, Oracle, Microsoft et Google ont les taux de croissance globaux les plus élevés. Et les dépenses restent relativement faibles par rapport aux logiciels traditionnels. L’analyste prévoit que le marché SaaS doublera au cours des trois prochaines années. Les fournisseurs de logiciels comme Microsoft, SAP et Oracle ont une énorme base clients sur site donc ils poussent ces clients à adopter un modèle de consommation basé sur les SaaS. À lire aussi : Pourquoi Microsoft rachète LinkedIn ?3Blockchain : La Chine met fin aux ICO
La Chine ne veut plus prêter oreille à l'Initial Coin Offering (ICO.), une levée de fonds qui se développe en parallèle de l’engouement pour la blockchain Ethereum. D'après une notice publiée par une institution chinoise, le gouvernement aurait l’intention d’interdire complètement ce type de pratique. Le but étant d’exclure ce type de pratique et de s’attaquer aux sociétés s’adonnant à des levées de fonds illégales. La notice contient ainsi le nom de plus de 60 organisations connu pour pratiquer ce type d’ICO et qui invoquent des risques d’escroqueries. Rappelons alors que cette pratique permet à une société de détailler son business plan et d’émettre une monnaie spécifique à leur service, nommée Token. La disposition du gouvernement étonne quand même, car le pays héberge de nombreuses organisations dans le secteur de la blockchain. À lire aussi : Blockchain n’est pas assez anonyme4Le gouvernement demande à voir les plans Fibre de SFR
En juillet dernier, l'opérateur créé la surprise en annonçant sa volonté de fibrer intégralement toute la France. "80 % du territoire en 2022 et 100 % en 2025", une déclaration qui sonne comme un défi. Il bouscule alors le plan THD qui prévoit une répartition des tâches dans les villes moyennes entre Orange et SFR ainsi que les zones rurales qui doivent être couvertes par des réseaux d'initiative publique (RIP). Le gouvernement voulant activer le mouvement, SFR affiche donc de nouvelles ambitions qui pourraient leur séduire. Mais jusque-là, il a l’air sceptique, car pour le secrétaire d'Etat au numérique cette proposition spécifique n'est pas encore accompagnée d'un plan opérationnel. SFR estime quand même le contraire et y montre la financiarisation du modèle avec des acteurs opportunistes non industriels. En attendant les annonces du gouvernement sur les mesures qui seront prises, les observateurs voient le plan de SFR comme une pression visant à faire bouger les lignes. À lire aussi : Rachat de SFR : l’opposition entêtée de Montebourg5Cédric Villani avec Mounir Mahjoubi pour l'intelligence artificielle
Après le Code du travail numérique annoncé jeudi et le développement du haut débit partout en France, le secrétaire d'État chargé du Numérique Mounir Mahjoubi sera aussi en charge de l'intelligence artificielle. Édouard Philippe, le Premier Ministre a aussi demandé au député de l'Essonne LREM Cédric Villani de mener une mission d'information sur le sujet. Donc à partir de vendredi, Cédric Villani aura trois mois pour rendre ses recommandations. Le projet n'étant pas forcément d’arriver sur un projet de loi, mais de présenter une stratégie pour les prochaines années. L'intelligence artificielle est l'une des transformations les plus majeures et les plus radicales de ces dix prochaines années. Les États qui arriveront à maîtriser ces technologies auront donc un avantage pour le siècle à venir. François Hollande avait dégelé une enveloppe d'1,5 milliard d'euros pour le sujet. À lire aussi : Que va-t-il rester à l’humain à l’âge de l’Intelligence Artificielle ?6Free va bientôt faire entrer sa nouvelle Freebox
On attend la nouvelle Freebox depuis 2015-2016 et elle se fait toujours attendre. Xavier Niel, le patron d'Iliad avait demandait en mai dernier d'être patient, mais voila, il est temps de passer à l'acte. L'opérateur doit en faite dynamiser son activité fixe pour concrétiser ses différents projets. Lors du premier semestre, il a gagné seulement 83.000 nouveaux abonnés, soit une part de marché des recrutements nets de 27%. L'intensité des promotions des concurrents, ainsi que la maturité du marché explique ce ralentissement dans les recrutements. Si la Freebox Révolution a longtemps fait office de maître étalon, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Niel assure alors lors d'une rencontre entre Free et les communautés de Freenautes que ce box sera haut de gamme et ne correspond à rien de ce qui existe déjà. On peut donc s'attendre un ticket d'entrée à 40 euros par mois, car qui dit nouveau box dit souvent augmentation des prix. À lire aussi : Altice veut s’emparer de tout SFR : 12 temps forts de l’actu digitale du 07 septembre7La NSA connaîtrait la véritable identité de Satoshi Nakamoto
Depuis 2009, des milliers de gens cherchent à dévoiler la véritable identité de Satoshi Nakamoto. Wired et Gizmodo ont enquêté sur le sujet et ont conclu que Craig S. Wright est Satoshi Nakamoto, le créateur de Bitcoin. Mais l’exultation de cette information n’aura duré qu’un temps, car ce n’était qu’un usurpateur. Mais cette fois-ci, la NSA aurait réussi à découvrir sa véritable identité. L’administration Obama se serait inquiétée ces dernières années de la possibilité que Satoshi Nakamoto soit un agent russe ou chinois et que le bitcoin puisse se rabattre contre eux. La NSA a utilisé la méthode de la stylométrie définie comme étant à la croisée de la linguistique et de la statistique pour identifier Satoshi Nakamoto. C’est donc en s’appuyant sur tout ce qui a été publié officiellement par Satoshi Nakamoto que la NSA a effectué ses recherches. Et ceci, à partir d’une base de données de plusieurs trillions de conversations de milliards d’individus dans le monde. Selon alors Alexander Muse, la NSA et le Department of Homeland Security sont donc parmi les seuls à connaître la véritable identité de Satoshi Nakamoto. À lire aussi : Le hacker en chef de la NSA a peur de l’Internet des Objets8Le télétravail nécessite un accord collectif
La mise en place du télétravail passe désormais par un accord collectif. Cela n’aura plus besoin d'avenant au contrat et c’est dans le cadre de la réforme du Code du travail. Nous n'en sommes pas encore là, mais dans la série d'ordonnances réformant le Code, quelques dispositions vont dans cette direction. Si le métier devient une forme d'exercice qui se généralise, l'impact sur les SI sera considérable. Ce dernier va devoir alors anticiper la prise en compte des accès à distance aux applications d'entreprise. Un sujet qui sera abordé lors de la Matinée stratégique Digital Workplace organisée par CIO le 26 septembre 2017 à Paris. L'article 24 en question retire du Code du travail toutes les mentions faisant du télétravail un mode d'exception et affirme explicitement que le télétravailleur est un salarié ordinaire. Mais pour que ce droit existe, il faut donc au préalable un accord collectif. À lire aussi : Le télétravail, ce qu’en pensent les DRH 
