Le RGPD a apporté un nouvel éclairage sur la sécurité et la confidentialité des données. Egalement engagés dans les processus de transformation digitale, 82 % des DRH et décideurs RH considèrent que la valorisation des données RH a un impact fort sur leurs missions.
Le constat est sans appel : la digitalisation des processus RH renforce les risques encourus en cas de vulnérabilité dans la protection des données, plus encore si ces dernières ont un caractère personnel. Et le phénomène s’accélère, car la transformation numérique des RH se décline sous une multitude de formes et de process, autant de changements qui apportent leur pierre à l’édifice RH.
Le SIRH, tout d’abord, supporte une partie de ces changements, quand il n’est pas lui-même la révolution. Et avec les effets du nomadisme et des écosystèmes, il s’ouvre, ce qui impose de nouveaux challenges. Ajoutons les changements de fond suscités par le travail collaboratif, le recours au cloud computing, la multiplication des partenariats, les fusions et acquisitions, ou encore l’implication des collaborateurs dans la gestion des données…
Il fallait s’y attendre, si 82 % des décideurs RH considèrent que la valorisation des données RH a un impact fort sur leurs missions, ils sont 71 % à estimer que la digitalisation des processus RH entraîne des risques relatifs à la sécurité des données.
S’il participe à ces prises de consciences autour de la sécurité des données RH, le RGPD n’est pas le seul responsable. Notons cependant que 29 % des décideurs RH déclarent ne pas (ou peu) connaître le RGPD et ses impacts pour la fonction RH ! Mais que font-ils donc ?
Source : étude Markess pour Sopra HR