La blockchain ne concerne pas seulement les utilisateurs de la monnaie virtuelle Bitcoin ou les banques, les projets se multiplient qui pourraient prochainement rejoindre notre quotidien.

La blockchain, c’est d’abord Bitcoin, la plateforme de la monnaie virtuelle, qui la rendue célèbre. Et qui a attiré sur elle l’écosystème de la finance, avec des expérimentations qui se multiplient dans les banques. Ce qui les attire, c’est la chaine intégrée de certification de la transaction qui ne nécessite plus de tiers de confiance, une démarche traditionnellement indispensable mais souvent longue et coûteuse.

Au contraire, comme le montre le schéma qui suit extrait d’une étude de PWC, la blockchain, en intégrant comme son nom l’indique le block transactionnel dans la chaine des blocks et de validation, propose une solution transactionnelle performante et surtout indépendante.

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La blockchain profite du contrôle des renseignements personnels conservés à l’abri de l’exploitation et de la fraude pour se prêter à en élargir les usages. Nos confrères suisses de SWI en ont identifié x au travers de projets menés localement. Des projets équivalents sont également menés en France :

Le dossier de santé

Nous accumulons les dossiers médicaux auxquels nous pourrions apporter en complément les données personnelles issues des ‘wearables’, les objets connectés qui mesurent notre fréquence cardiaque ou le taux de sucre dans notre sang. La blockchain permet de stocker des données personnelles dans une zone sécurisée et d’en ouvrir l’accès à des services spécialisés ou encore à des sociétés d’assurance pour ouvrir des contrats numériques intelligents. Une monnaie numérique dédiée au marché de la santé est même envisagée.

Les contrats juridiques

La blockchain présente une option intéressante pour gérer, sécuriser, stocker et distribuer des contrats numériques enregistrés sur un grand livre. Toute tentative de duplication non autorisée ou de falsification est immédiatement repérée, et enregistrée dans la chaine des blocks.

Le vote électronique

Les techniques et outils de vote électronique sont aujourd’hui suspects, surtout depuis l’élection de Donald Trump qui aurait fait l’objet de piratages par des hackers russes qui auraient un donner un coup de pouce au candidat. Des doutes pèsent également sur les élections en Europe. Avec la blockchain, chaque électeur reçoit une identité numérique, rejoint le réseau et enregistre ses options préférées. Ce vote est enregistré à partir d’un smartphone ou d’une connexion Internet. Il est ajouté à une chaîne de blocs dans le système. Cette technique a été adapté aux primaires françaises.

La logistique

Certains produits – le frais, le surgelé, les médicaments, etc. – nécessitent une attention particulière. Ils doivent par exemple être stockés et transportés sous des conditions de température, d’humidité, de lumière, de vibration, et plus généralement de sécurité, qui peuvent faire l’objet d’un suivi par des capteurs, une blockchain identifiant et enregistrant toutes les modifications. Associée à un modèle de contrat intelligent, elle peut déclencher automatiquement des opérations comme le paiement, ou une procédure liée au contrat d’assurance (indemnité pour bien endommagé…).

Le jeu

Certains jeux proposent des systèmes d’échange ou d’achat entre joueurs ou entre le joueur et la plateforme de jeu. Associées à des technologies d’authentification, les technologies blockchain peuvent assurer le stockage, la validation et le suivi des transactions.

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