Avec la blockchain, l’intégrité des données et l’exactitude de leur origine peut être améliorée pour certifier des documents, authentifier un fournisseur ou détecter des factures frauduleuses.  A la clé, la sécurité,  la rapidité d’exécution et la simplicité d’utilisation.

Selon une étude de 2020 de PricewaterhouseCoopers (PWC), le montant total de la fraude dans les entreprises serait de 42 milliards de dollars dans le monde. Encore faut-il préciser que ce total inclut la cybercriminalité, le détournement d’actifs et la fraude comptable. Face à ces risques, le règlement européen eIDAS comprend quatre niveaux de signature et cachet électroniques pour accroître la confiance dans les transactions numériques dans l’UE. Alors que la signature électronique permet d’attester du consentement d’une personne physique, le cachet électronique est utilisable par les personnes morales comme le ferait un tampon classique. L’effet juridique du cachet englobe la  présomption d’intégrité des données et l’exactitude de l’origine des données. Les bénéfices du cachet électronique s’appliquent à la gestion de documents à valeur probante tels les factures, les contrats commerciaux ou fournisseurs. Son  avantage majeur repose sur  l’absence d’action directe du destinataire d’un document comme pour la signature électronique qui suppose la prise de connaissance du récipiendaire dés réception. En quelques clics, un cachet électronique s’applique à un grand volume de documents ce qui le rend très utile pour les grandes entreprises pour leurs processus métiers.

La blockchain peut renforcer la sécurité juridique

Dans les entreprises, le cachet électronique concerne les départements achats, financiers, juridiques mais aussi les équipes exécutives et permet, notamment, l’horodatage et l’authentification des parties. La blockchain apporte  3 garanties supplémentaires au cachet selon Archipels, plateforme de services de confiance sur la blockchain.

D’abord, la sécurité car falsifier une donnée sur une blockchain est théoriquement impossible.

Ensuite, la rapidité. Avec plus de 30.000 certifications/ heure et une fréquence d'ancrage paramétrable de 1 à 24 ancrages par jour, les résultats sont très probants.

Enfin, la blockchain est simple à utiliser grâce à une API de certification, les entreprises pouvant certifier les documents directement depuis leurs logiciels métiers. En bref, le cachet électronique peut bénéficier des propriétés uniques d'intégrité et de la robustesse des registres distribués de la blockchain pour accélérer, sécuriser et simplifier la certification  des transactions commerciales.

Cependant les entreprises et institutions  ne doivent pas se reposer  uniquement sur la technologie pour assurer la sécurité des systèmes et établit la confiance numérique avec leurs usagers, clients, partenaires et fournisseurs. Elles doivent aussi avoir une approche globale de ces enjeux et investir pour faire progresser l'expertise des équipes et mettre en place les contrôles appropriés. Mieux vaut prévenir que remédier aux lourds dommages d’une confiance perdue suite à des attaques ou à des fraudes.