L'anatomie et le cycle de vie des start-ups du numérique
Une vision géographique des start-ups françaises du numérique, avec sans surprise une large domination de l'Ile-de-France où sont concentrées 61 % des start-ups. Une vision par activité, pilotée en majorité par le digital, avec sur le plan macro-économique, la domination du marketing et de la communication (16%), suivi par l’industrie du culturel, l’image et le media (9%) et les applications et technologies d’entreprise (8,3%). Le modèle d'affaires est dominé par le B2B (60%), puis le B2C (30%), l'hybride et le collaboratif s'octroyant le reste (10 %).
Les tendances et la dynamique d'investissement
Premier constat, la French Tech a réalisé 405 levées de fonds pour près d'un milliard d'euros en 2015, soit une augmentation annuelle de plus de 100 %. Le montant moyen levé s'affiche également en augmentation, en moyenne 2,6 M€ en 2015.
Identité et comportement des investisseurs
Cette dernière partie du Baromètre des start-ups du numérique analyse le comportement des quelques 500 acteurs actifs du financement des start-ups en France et en 2015. Ils sont de 5 types : les fonds d'investissement (60 % des transactions en 2015), plutôt orientés vers les secteurs les plus dynamiques ; les business angels, pour les start-ups plus jeunes et moins gourmandes à cette étape ; les fonds corporate d'entreprise, destinés à des start-ups plus matures et qui répondent à des problématiques plus proches de ces investisseurs ; la BPI, plus proche des territoires, avec des montants plus importants, et pour les entreprises – peut-on encore parler de start-ups à cette étape ? - encore plus matures ; et le crowdfunding, encore anecdotique mais bien pratique pour les plus jeunes pousses à la recherche de fonds plus limités.