Selon une étude de Deloitte, la croissance exponentielle de la fabrication intelligente au cours des dernières années a créé une base solide pour la mise en œuvre et la compréhension de la valeur que les technologies métaverses peuvent apporter.

Deloitte a publié les résultats de son étude sur le métavers industriel qui explore l'intégration du métavers industriel dans le secteur manufacturier. Plus de 350 cadres supérieurs américains ont participé à l'enquête.

Selon ce rapport, « le métavers industriel est la convergence de différentes technologies qui, une fois combinées, peuvent créer des environnements industriels immersifs tridimensionnels virtuels ou virtuels/physiques ».

Principal enseignement, 92 % des entreprises manufacturières interrogées expérimentent activement ou mettent en œuvre divers cas d'utilisation du métavers.

Selon Deloitte, à mesure que la technologie progresse, il est fort probable que le métavers industriel facilite l'accès à ces environnements immersifs en 3D à partir de n'importe quel appareil connecté à l'internet.

Usine intelligente

Cela comprend les appareils de réalité virtuelle (V) et de réalité augmentée (AR), ainsi que les smartphones, les tablettes, les ordinateurs portables et divers équipements, quelle que soit leur situation géographique.



Selon Deloitte, les entreprises qui adoptent l'innovation technologique, associée à l'agilité et à l'adaptabilité, peuvent se différencier et débloquer la croissance future.

S'appuyant sur leurs efforts en matière d'usine intelligente et tirant parti des technologies de base déjà en place, l'écosystème de production est le cas le plus courant de mise en œuvre de cas d'utilisation.

Le rapport indique que plus d'un tiers des entreprises interrogées intègrent déjà des technologies métaverses, suivies par les écosystèmes des clients, de la chaîne d'approvisionnement et des talents.

Croissance substantielle

Selon Deloitte, le métavers n'est pas une solution unique ; il offre des applications polyvalentes dans quatre écosystèmes industriels principaux :
  • Production (34 %) : Les fabricants tirent parti du métavers pour optimiser les processus de production, en améliorant l'efficacité et la précision.
  • Interaction avec les clients (21 %) : Le métavers facilite les expériences immersives des clients, en renforçant les liens et en favorisant l'engagement.
  • Conception de la supply chain (21 %) : Les technologies du métavers sont exploitées pour optimiser la chaîne d'approvisionnement, en garantissant la résilience et la visibilité.
  • Talent (17 %) : Les fabricants exploitent le métavers pour attirer, former et retenir les meilleurs talents à l'ère du numérique.
Deloitte constate les fabricants sont optimistes quant au potentiel du métavers. Son enquête souligne que 74 % des personnes interrogées s'attendent à ce que le métavers augmente leur chiffre d'affaires, tandis que 55 % s'attendent à des réductions de coûts.



En outre, le rapport indique que près de deux tiers des personnes interrogées pensent que le métavers industriel remodèlera fondamentalement les opérations commerciales, la collaboration et les expériences virtuelles au cours des cinq prochaines années. En outre, près de 40 % des organisations prévoient une croissance substantielle de leur utilisation des technologies du métavers.

Si les avantages potentiels des technologies basées sur le métavers sont évidents, des défis et des risques se profilent à l'horizon. Les principaux obstacles sont les suivants :
  • Coût de la mise en œuvre (51%) : Gestion des dépenses associées à l'adoption du métavers.
  • Pénurie de talents (50 %) : Acquérir et conserver des talents possédant les compétences numériques requises.
  • Intégration (45 %) : Intégration transparente des technologies métaverses dans les plateformes existantes.
  • La cybersécurité apparaît également comme une préoccupation majeure, 72 % des personnes interrogées la considérant comme un risque potentiel majeur.
Toutefois, les fabricants semblent convaincus que la valeur apportée par le métavers industriel l'emporte sur les risques de cybersécurité, en particulier si des stratégies d'atténuation solides sont mises en place.