Les entreprises innovantes ont déjà réalisé qu’elles pouvaient aller plus loin pour satisfaire leurs employés, notamment en autorisant le « workation » : un mode de travail alliant loisirs et activité professionnelle à distance, permettant à un salarié de prolonger son séjour sur son lieu de vacances, par exemple en partant un mois entier au lieu d’une ou deux semaines. Ce modèle, qui permet de travailler en tout lieu, présente de nombreux avantages ; le changement de décor favorisant généralement la créativité et les espaces de réflexion.
La réussite de ce concept passe par l’adhésion de différents services au sein de l’organisation, à commencer par les ressources humaines et l’informatique. L’idée que l’efficacité des employés ne se mesure plus au temps passé par chaque salarié au bureau doit en effet faire consensus. A cet égard, de nombreuses entreprises ont déjà acquis une certaine expérience au cours des deux dernières années. En cette nouvelle ère du travail hybride, il est donc important de définir des résultats mesurables indépendamment de l’endroit où le travail est effectué, ce qui nécessite le soutien du service informatique.
Le travail nomade doit être performant et sécurisé.
C’est pourquoi il est nécessaire de s’assurer de la qualité de l’expérience utilisateur et donc de la connexion, par exemple pour participer aux visioconférences, et de garantir une protection complète du trafic de données au sein de l’organisation afin d’atténuer les cybermenaces.Le « workation », application phare de la 5G ?
De nombreuses professions ne nécessitant pas une présence physique dans un endroit précis peuvent être exercées depuis n’importe quel lieu dans le monde. En principe, deux éléments suffisent pour faire du rêve de vacances-travail une réalité : une bonne connexion Internet et un appareil compatible avec Internet. Il convient en premier lieu de faire en sorte que le « workation » soit techniquement facile à mettre en œuvre. Le changement de lieu de travail doit être aussi simple que possible, sans qu’aucun obstacle n’entrave le travail nomade, que ce soit pour le collaborateur que pour l’équipe informatique. Ce nouveau concept repose donc sur une bonne couverture Internet, un accès sans faille aux services d’application requis et une transmission rapide des données afin d’utiliser les outils de collaboration modernes.Les conditions requises sur le plan technologique sont déjà en place ou en train de se développer rapidement à travers l’Europe grâce à la mise à niveau des réseaux sans fil 5G. Cette norme sans fil rapide permet de créer un hotspot via un smartphone où que l’on soit et d’établir une connexion stable et puissante avec l’espace de travail numérique. La protection du réseau et des données de l’entreprise ne doit toutefois pas être négligée. L’organisation doit impérativement veiller à ce que tous les flux de données, y compris les connexions mobiles, soient enregistrés de manière transparente par le modèle de sécurité existant et surveillés pour détecter les intrusions et les codes malveillants. Afin de garantir la flexibilité requise tout en assurant une protection maximale, le Zero Trust s’impose comme le modèle de sécurité idéal. Le Zero Trust part du principe que les utilisateurs et les applications ne sont pas autorisés à accéder aux ressources : seules les connexions autorisées et continuellement vérifiées sont établies en utilisant les politiques et les identités propres à l’entreprise.
Ainsi grâce au modèle Zero Trust, les responsables informatiques peuvent non seulement sécuriser les flux de données des salariés présents au bureau, mais également élargir ce mécanisme de sécurité aux collaborateurs mobiles souhaitant travailler où ils le souhaitent sans effort supplémentaire. Le principe d’accès du moindre privilège fournit un processus qui peut aboutir à un concept global de sécurité et de connectivité informatique sûr et stable sur le long terme. L’optimisation associée permet aux salariés de travailler facilement en toute sécurité.
Au-delà de la recherche de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, il est alors désormais possible d’intégrer le travail dans la vie quotidienne, voire à l’occasion de vacances prolongées.
Par Nathan Howe, vice-président en charge des technologies émergentes chez Zscaler