Près d’un salarié sur quatre (22 %) a changé de travail dans les deux dernières années et 23 % de ceux qui n’ont pas sauté le pas recherchent activement une nouvelle opportunité pour 2022. Ils veulent avant tout de la flexibilité. Sans, ils pourraient quitter ou refuser un poste de travail.
En matière d’organisation du travail, les lignes bougent et les entreprises doivent s’adapter. L’étude d’Owl Labs, spécialisé dans la visioconférence, montre que les salariés pensent sérieusement à changer d’employeur.
Leurs principales raisons ? Une meilleure rémunération, de meilleures opportunités de carrière, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et une réduction de leur stress.
La réalité du travail d’aujourd’hui est que certains travailleurs ne veulent pas ou ne sont pas à l’aise pour retourner travailler au bureau, et pour beaucoup d’autres, la flexibilité est désormais essentielle.
De ce rapport, il ressort en effet que le travail flexible remplace le travail hybride, même s’il est moins sollicité en France. Un tiers (32 %) des travailleurs refuseraient un emploi sans flexibilité des horaires.
Autre évolution majeure : la semaine de quatre jours est plus attractive que jamais, avec près de 4 employés sur 5 qui accepteraient une baisse de salaire pour l’obtenir.
Avant d’accepter, ou même d’envisager, un nouveau poste, de nombreux travailleurs s’assurent que le travail hybride et flexible est une option. L’absence d’horaires flexibles (32 %) ou de lieu de travail flexible (22 %) sont les conditions les plus à même de les inciter à refuser une offre.
Et les salariés ne veulent pas de la flexibilité seulement pendant l’habituelle semaine de 5 jours. La semaine de 4 jours est de plus en plus plébiscitée par les travailleurs français, 75 % d’entre eux se disant prêts à accepter une baisse de salaire pour l’obtenir.
La nécessité de fidéliser ses salariés : près d’un employé sur quatre (22 %) recherche activement de nouvelles opportunités d’emploi. Les entreprises doivent s’adapter. Mais le travail hybride ne s’improvise pas.
Les salariés veulent que leur entreprise réexamine attentivement leurs politiques de travail actuelles, la formation des employés, les technologies utilisées au bureau et la culture d’entreprise, afin de s’adapter à une équipe physiquement dispersée.
La manière d’intégrer les employés à distance, non pas physiquement, mais virtuellement et culturellement, est un point majeur pour les entreprises. 48 % des salariés craignent que le fait de travailler à distance ne les empêche d’avoir leur mot à dire au travail et ne les prive d’opportunités de développement.
Et comme 70 % des employés craignent que leur employeur prenne des mesures avec lesquelles ils ne seraient pas d’accord en matière de travail hybride, les employeurs doivent faire preuve de réflexion, d’équité et de transparence lorsqu’ils prennent ces décisions.
Les entreprises doivent commencer à réfléchir à l’évolution du travail et à la manière dont elles peuvent évoluer dès aujourd’hui. La modernisation des outils de vidéoconférence peut être une première étape importante, 38 % des employés ayant déclaré qu’il était possible d’améliorer la vidéoconférence pour que les échanges soient plus interactifs.