Séminaire, conférence, réunion ou encore atelier et formation, que ce soit en interne ou en externe ; les moments à digitaliser sont de plus en plus nombreux. Encore inconnu avant la pandémie, l’hybride séduit et se démocratise : plus de huit cadres sur dix (83 %) lui associent la définition correcte.

On a coutume de dire que depuis le début de la pandémie, des projets IT ou des modes d’organisation moins « classiques » ont bénéficié d’un coup d’accélérateur.

C’est semble-t-il le cas pour l’hybride qui apparait comme un facilitateur d’organisation au quotidien. C’est du moins ce qui ressort de l’étude sur le thème « Les cadres et les événements hybrides » qui a été menée par l’IFOP pour le compte de Wisembly, une plateforme collaborative d’animation et de gestion d’événements.

Premier constat : l’hybridation s’est largement démocratisée, puisque 76 % des personnes interrogées déclarent avoir assisté à un événement hybride au cours de ces deux dernières années.

Une participation virtuelle largement banalisée, puisque 42 % des cadres déclarent avoir suivi plus de cinq événements hybrides à distance ces deux dernières années

Expérience positive

Et le résultat semble positif puisque la participation à un événement hybride, à distance notamment, a été notée comme une expérience unanimement positive : 91 % des cadres interrogés ont été satisfaits par la communication en amont et 88 % par les conditions techniques, qui auraient pu être un véritable frein.

Une expérience qui peut renforcer le bien-être des collaborateurs, cela a un impact direct sur la productivité.

Par ailleurs, 76 % des cadres se déclarent satisfaits par leur propre niveau d’attention pendant l’événement ; les plus jeunes étant les plus critiques envers eux-mêmes (65 % des moins de 35 ans contre 78 % des 35 ans et plus).

Un enseignement d’ailleurs tiré d’une précédente étude Wisembly, qui révélait que l’attention des plus jeunes diminue plus rapidement, notamment durant les réunions.

Les cadres les plus jeunes sont également les plus sensibles aux possibilités d’interactions qu’offrent les événements hybrides, mais également de leur impact écologique.

Il reste néanmoins des progrès à faire pour conserver cette fameuse attention. Les personnes sondées n’ayant jamais participé à un événement hybride estiment en effet que l’on est plus attentif à un événement lorsqu’on y est présent physiquement (73 %).

Plus d’interactivité

Globalement, un axe d’amélioration pourrait inciter ces personnes à participer à un événement hybride : l’interactivité. Pour 26 % des personnes sondées, une meilleure interaction avec les autres participants à distance pourrait enrichir leur expérience.

74 % des cadres n’ayant jamais participé à un événement hybride identifient des points d’amélioration qui pourraient les convaincre, ce qui laisse entrevoir une marge de progression conséquente et un bel avenir à ce format.