Accélérés par la pandémie, les environnements de travail hybrides offrent de nombreux avantages. Toutefois, la plupart des entreprises ne sont pas entièrement préparées à offrir une expérience de travail hybride transparente à leurs collaborateurs, seuls 32 % d’entre elles pensent être prêtes.
Le modèle du travail exclusivement en présentiel avait commencé à s’ébrécher grâce aux technologies, lorsque la crise a soudainement accéléré la fin de sa primauté. Grâce à l’ubiquité permise par les technologies du numérique, les télétravailleurs ont pu assurer la continuité de l’activité. Depuis, une myriade d’études a été publiée, passant en revue —selon les points de vue et les impératifs de chacun — les avantages et les inconvénients du travail en distanciel.
Reste que, les mentalités ont évolué et la proportion des entreprises ayant adopté le mode hybride a plus que doublé. D’après une étude publiée par Riverbed, 83 %, des 1 500 décideurs commerciaux et informatiques interrogés, pensent qu’au moins 25 % de leur personnel restera en mode de travail hybride après la pandémie, contre seulement 30 % dans l’enquête de 2020. Parmi ceux-ci, 42 % affirment que plus de la moitié de leur personnel sera en mode hybride.
Malgré cette adoption massive, l’enquête de 2021 (Riverbed | AternityHybrid Work Global Survey 2021) révèle que la plupart des entreprises ne sont pas entièrement préparées à proposer une expérience de travail hybride transparente à leurs employés. « Ce qui est très clair, c’est que pour tirer le maximum d’avantages du travail hybride, les organisations doivent investir dans les technologies pour moderniser leurs environnements informatiques et le sous-investissement peut avoir de graves conséquences. », explique Dan Smoot, président et PDG de Riverbed-Aternity.
Les domaines d’investissement envisagés
Dans le peloton des entreprises s’estimant prêtes, seuls 32 % d’entre elles pensent être totalement prêtes à soutenir le passage au travail hybride. Leurs inquiétudes portent essentiellement sur les problèmes de sécurité et d’isolement : 88 % s’inquiètent de la disparité numérique entre les employés en poste et les employés à distance. Par conséquent, 89 % prévoient d’investir dans la technologie au cours des 12 à 18 prochains mois pour soutenir leur main-d’œuvre hybride.
Le monde a changé : les employés, les partenaires et les clients ont besoin d’un accès immédiat, cohérent, sécurisé et rapide aux applications et aux données, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Pour répondre aux attentes des utilisateurs finaux, maintenir des coûts gérables et réduire la complexité, la nouvelle architecture réseau doit répondre à un certain nombre d’exigences essentielles. Une transformation dont les différents domaines d’investissement ont été détaillés comme suit par les répondants :
Les décideurs d’entreprise révèlent que leurs principaux domaines d’investissement technologique au cours des 12 à 18 prochains mois sont les suivants :
- une meilleure visibilité des performances du réseau et des applications (38 %) ;
- les technologies et des logiciels de cybersécurité (37 %) ;
- les solutions d’accélération des applications ou du réseau (37 %) ;
- mettre à jour les stratégies et politiques de lieu de travail hybride à l’échelle de l’entreprise (36 %) ;
- accroitre l’utilisation des services cloud et des applications de type SaaS (36 %) ;
- investir dans des solutions de suivi de l’expérience de l’utilisateur final et de l’expérience numérique (35 %).