TNS et Fortinet dévoilent une étude conjointe permettant de dresser un nouveau bilan des mesures prises par les responsables IT, des opérations et de la sécurité pour sécuriser leurs réseaux de paiement.
D’après le rapport Retail Security & Covid 2021 Trend Report établi par Canam Research, les taux d’adoption des technologies mettent en évidence les priorités et les pratiques qui ont connu une croissance spectaculaire dans le contexte de la pandémie. L’étude révèle qu’environ 60 % des personnes interrogées déclarent avoir déployé des applications mobiles et le paiement sans contact pour faire face à l’évolution des comportements des acheteurs et aux exigences de distanciation sociale.
Ces facteurs étant des sources de préoccupations en matière de sécurité, 67 % des répondants considèrent la mise en œuvre d’un réseau étendu sécurisé et piloté par logiciel (SD-WAN) comme une technologie essentielle. Interrogés sur leurs intentions, la plupart d’entre eux déploieront de nouveaux systèmes et procéderont à une mise à niveau au moyen de solutions de services infogérés au cours des 12 à 18 prochains mois. Ils font cela « pour simplifier l’expérience du client et se protéger contre les menaces et les vulnérabilités croissantes qui prolifèrent dans des surfaces d’attaque en expansion », affirme le rapport.
Un nouveau modèle de pilotage du paiement
Les rédacteurs de l’étude affirment ainsi que « la conclusion la plus importante de l’enquête est que le commerce de détail piloté par logiciel est le nouveau modèle de meilleures pratiques en matière de technologie de paiements. Le SD-WAN contribue à la réduction des risques en limitant au maximum les contacts humains directs et en fournissant un réseau mobile solide et flexible qui est dans le même temps protégé par des contrôles de sécurité de pointe », expliquent-ils. Parmi les personnes interrogées, 54 % ont classé la sécurité comme un élément « très important » dans la décision de déployer le SD-WAN, contre seulement 38 % en 2019.
L’objectif principal étant la réduction des risques, et pas seulement la gestion des risques de cybercriminalité, la situation se complique avec les préoccupations sanitaires et de contrôles viraux, de rotation du personnel et d’exigences plus strictes en matière de distanciation sociale, ainsi que de renforcement de la résilience opérationnelle en cas de futures fermetures.
Une complexité qui, selon l’étude, augmente considérablement la charge de travail des gestionnaires. « Mais il est également de plus en plus risqué de former et de compter sur des employés qualifiés en interne pour exploiter les réseaux de paiement, protéger la confidentialité, maintenir la continuité des activités et préserver cette intégrité dans un contexte de rotation élevée, de pénurie de talents et de fuite des employés vers la concurrence », détaille le rapport. Parmi les gestionnaires interrogés, 35 % investiront dans des consultants et 39 % prévoient d’être accompagnés par des fournisseurs de services de sécurité infogérés notamment.