(Pour en savoir plus, inscrivez-vous au Webinar IDC - Oracle le 25 mars 2021 à 9h00)

L’innovation, par-delà ce qu’elle peut générer comme nouvelles opportunités de croissance et sources de revenus sur de nouveaux marchés, avec de nouveaux produits, ou services, permet, aussi, de réduire les coûts supportés par une entreprise. Mais dans le contexte de crise que nous traversons depuis plus d’un an maintenant, l’heure est bien souvent, malheureusement, à privilégier une réduction globale des coûts ; au risque de tuer l’innovation…Et en effet, pour innover, il faut investir ! Alors que la pandémie incite les entreprises à diminuer leurs dépenses, l’ère post-COVID entraîne quant à elle la nécessité d’accélérer dans l’innovation, notamment pour s’adapter et faire évoluer les business models de ces entreprises.

Et c’est là que les DSI ont une carte essentielle à jouer : en s’associant avec les DAF pour assurer l’équilibre des budgets tout en permettant à leur entreprise d’arbitrer les investissements nécessaires pour rebondir.

Le calcul du TCO n’est pas suffisant

La crise financière liée à la pandémie a effectivement, et fort logiquement, entraîné une attention particulière sur la justification des dépenses. Si les DSI pouvaient auparavant se contenter d’un calcul de coût total de possession(TCO) pour défendre leur budget, elles doivent aujourd’hui aller plus loin et présenter une évaluation précise du retour sur investissement (ROI).

Il est vrai que l’évaluation du ROI d’un projet n’est pas simple. L’impact d’un nouvel investissement sur le business model de l’entreprise n’est pas toujours tangible en termes financiers, et beaucoup d’hypothèses sont à prendre en compte.

Mais cette approche est nécessaire, car le danger, pour la DSI, serait de ne pas oser défendre ardemment les projets de transformation par seule crainte de ne pouvoir en articuler un ROI tangible.

C’est pour cette raison que DAF et DSI doivent absolument collaborer pour unir leurs forces et leurs compétences dans la réalisation de cet exercice complexe. Elles peuvent aussi s’appuyer sur leurs fournisseurs technologiques qui, parfaitement conscients de ce besoin, ont développé des compétences et des outils pour accompagner les entreprises dans cette démarche.

Des bouleversements profonds qui nécessitent une évolution des business models

Les différentes conséquences de la crise observées ces derniers mois dans tous les secteurs de l’économie ont eu également des impacts directs sur les Systèmes d’Information (SI), obligeant ceux-ci à s’adapter pour permettre aux entreprises de faire preuve de résilience et retrouver le chemin de la croissance :

  • Dans le Manufacturing, les restrictions de déplacements ont nécessité de revoir rapidement les chaînes d’approvisionnement et de piloter au plus près la supplychain pour adapter celle-ci aux fluctuations de la demande.
  • Dans l’industrie hôtelière et le tourisme au sens large, la souplesse des conditions d’annulation est devenue la norme ; un défi financier et opérationnel à relever pour les entreprises du secteur, mais aussi de nouveaux processus agiles à inventer pour faire face à cette situation.
  • Côté utilities, c’est la smart city qui est au cœur des enjeux de la lutte contre la Covid19 : la mobilité, l’énergie, la gestion de l’eau et des déchets font partie des domaines qui ont dû s’adapter en s’appuyant sur la technologie, avec un modèle évoluant du B2B vers le B2C.
  • Dans l’énergie, la chute de la demande a entraîné une baisse du prix du baril de pétrole ; la supply chain en est affectée et avec des seuils de rentabilité plus bas, l’efficacité s’impose. Ces phénomènes accélèrent le recours à la « green energy », ces énergies renouvelables qui, durables, deviennent également économiquement viables.
  • Sans oublier évidemment le Retail etla distribution, avec l’accélération sans précédent du e-commerce et les nouveaux comportements des consommateurs qui privilégient désormais les produits locaux et les circuits courts.

DAF et DSI : le duo gagnant pour rebondir dans la période post Covid

Pour s’adapter à ces mutations profondes, les entreprises ne doivent donc pas freiner les investissements technologiques mais bien au contraire les accélérer ; car ce sont eux qui leur sont indispensables pour transformer leurs business models. Les DSI doivent ainsi se montrer audacieuses et peaufiner leurs arguments financiers pour évaluer le ROI des projets sur lesquels les entreprises pourront s’appuyer pour repartir de l’avant dès 2021. Pour cela, elles doivent s’appuyer sur les DAF, qui pourront les soutenir en les aidant à ne plus être considérées comme un centre de coûts, mais comme un centre de profit.

De leur côté, les DAF ont plus que jamais besoin de données précises, accessibles et mises à jour en temps réel pour appuyer leurs décisions sur des informations fiables et leur permettre d’agir de façon plus agile et plus rapide. C’est là le rôle, capital, que doit jouer la DSI pour mettre à disposition du business ces données indispensables pour gérer et piloter l’activité, à plus forte raison en période d’incertitude.

La crise de la Covid-19 a accentué le besoin d’agilité, de performance et de sécurité des Systèmes d’Information, renforçant le poids de ces derniers dans la réussite des stratégies mises en œuvre par les entreprises. Il serait souhaitable qu’elle entraine également une évolution de la relation DAF / DSI pour en faire le duo gagnant de cette nouvelle ère qui s’ouvre à nous.

Nous aurons l’occasion d’explorer ce sujet lors de notre Webinar le 25 mars 2021 à 9h00.

Par Alain Nohra, Senior Director Technology, Telecom, Utilities & Manufacturing chez Oracle France.