Aujourd’hui, les préoccupations écologiques et les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité humaine prennent une tournure plus concrète. Au-delà des craintes pour l’image ou de la « peur du gendarme »,
la durabilité dans le monde des affaires doit procéder d’une conviction profonde - avec pour horizon l’intérêt plus large de notre écosystème naturel, de nos contemporains et des générations futures.

Chez Mega International, les premières actions en faveur de l’environnement sont d’abord venues des collaborateurs : ils ont joué un rôle moteur dans la mise en place de la politique RSE de l’entreprise. Depuis deux ans, notre entreprise a adopté une approche pragmatique et collaborative : pragmatique en intégrant les aspects sociaux et environnementaux, et collaborative, car dans ce domaine rien de durable ne peut être accompli seul. L’implication de toutes les parties-prenantes est un gage d’efficacité. L’objectif est de créer des chaînes de valeur durables qui réduisent l’impact sur l’environnement, améliorent l’efficacité et contribuent au bien-être des collaborateurs. Après tout, profitabilité et pratiques vertueuses ne s’excluent pas, bien au contraire.  

Intégrer des cycles vertueux dans chaque processus de l’entreprise

Il n’est pas facile de changer de modèle d’affaires, mais nous avons conscience de l’urgence à agir, même à petits pas, étape par étape. Au-delà des aspects sociaux qu’une entreprise internationale peut cultiver depuis son origine (diversité, télétravail, etc.), les enjeux environnementaux s’imposent comme un défi majeur. Pour une entreprise numérique comme Mega international, l’évidence était de se concentrer sur les spécificités de son activité à travers une démarche centrée sur le green IT et l’éco-conception de ses produits. La stratégie consiste à prendre un engagement clair pour le développement durable, avec la volonté d’aller le plus loin possible, à la mesure de nos moyens, pour la transition écologique.

La boussole est le respect des Objectifs de Développement Durables de l’ONU, qui sont un cadre solide pour structurer sa démarche, construire un langage commun et un chemin de progression. C’est une étape importante pour démontrer sa bonne volonté et intégrer la durabilité dans le modèle d’affaire.

Partant du principe qu’une stratégie efficace doit procéder d’une démarche interne d’abord, pour ensuite « ruisseler » sur les partenaires, les fournisseurs et les clients, Mega s’est par exemple doté d’une charte écoresponsable qui comporte un ensemble de valeurs et de lignes directrices pour intégrer le processus d’amélioration continue des actions internes et externes avec ses parties prenantes. La création d’un comité RSE est aussi une étape clé qui permet de structurer sa démarche et mobiliser le plus largement possible.  

Le numérique responsable au cœur de la stratégie

Pour un acteur du numérique, la démarche numérique responsable s’impose comme une priorité sur deux leviers : la sobriété et l’innovation. Chez Mega, la démarche s’est concrétisée par l’adoption de critères de durabilité dans le cycle de développement de sa plateforme d’architecture d’entreprise intégrée, Hopex.

En améliorant l’efficacité du code, l’utilisation des processeurs, l’écriture des données et l’affichage à l’écran, la solution est à présent centrée sur les fonctions fondamentales en limitant les fonctions superflues et en réduisant l’espace et les ressources nécessaires au fonctionnement du logiciel. L’outil est à même de mettre hors service des fonctionnalités inutilisées chez les clients, ou une mise à disposition uniquement facultative, permettant d’en réduire l’usage et l’impact. Par exemple, un assureur a réduit de 50 % la consommation de ses serveurs, en se fondant sur la criticité des applications hébergées.

Sur les aspects green IT, réduire l’empreinte écologique du système d’information se décline à travers différentes initiatives. Lesquelles visent à éviter et réduire les impacts négatifs par la prolongation de la durée d’utilisation et l’optimisation des serveurs et applications par exemple. Ainsi, grâce aux configurations des machines et aux améliorations produit, l'intensité carbone baisse. Sur un an, l'usage de notre solution SaaS a par exemple augmenté de 13%, alors que l'impact carbone a baissé de 3,6%. À cet effort, s’ajoutent les économies d’énergie via des actions de sensibilisation pour l’entretien des équipements, la réduction de la pollution numérique ou la maîtrise des impressions.  

Vers des évaluations ESG de plus en plus nombreuses

Le nombre de normes, de notations et de classements RSE et ESG a considérablement augmenté ces dernières années. Le système d’évaluation basé sur des critères de durabilité s’est ainsi développé et a influencé la manière dont les entreprises divulguent leurs performances. Comme le bilan carbone, que Mega réalise depuis 2020, l’évaluation est un outil de pilotage qui permet de se situer par rapport aux acteurs du marché et de disposer d’un regard extérieur et critique sur sa démarche.

Parmi les leaders de la notation sur la durabilité des entreprises, Ecovadis a placé Mega International dans les 20 % des entreprises les plus performantes de taille comparable évaluées dans son secteur, avec l’attribution de la médaille Silver en 2021 et 2022. Ce classement repose sur une évaluation de ses actions sur quatre facteurs : environnement, droits de l’homme et conditions de travail, éthique et achats responsables. Ce diagnostic permet à notre entreprise de mesurer ses forces et les éléments qui peuvent être améliorés pour accroître l’efficacité de ses actions et leur impact sur l’écosystème, en mode itératif et sur le long terme.

Par Luca de Risi, CEO de MEGA International