Pour réussir sa transformation, l’entreprise doit intégrer les 4D du mix-digital : Disruption, Digitalisation, Diffusion, Dé-silotage. Sans oublier le 5e élément, les technologies de nouvelle génération. Et le CDO...

La majorité des grandes entreprises ont mené au moins un programme de transformation digitale, principalement pour digitaliser l’expérience client pour 90 % d’entre elles. Suivent la disruption de leur modèle économique (81%), le dé-silotage de la chaîne de valeur (77%) par la digitalisation des processus, et enfin la diffusion du digital en interne (74%).

Ces trois approches se cumulent et forment les 4D du mix-digital. Quatre éléments clés et indissociables, que toute entreprise qui souhaite mener à bien un projet de transformation digitale doit activer, à des degrés divers. Car chacun de ces leviers, activé avec réalisme et pragmatisme, est porteur de valeur.

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Le 5e élément

Aux 4D s’ajoutent les technologies de nouvelle génération, considérées comme prioritaires par 81 % des dirigeants d’entreprise. Derrière cette expression se cachent les nouvelles architectures des systèmes d’information reposant sur la nouvelle génération des technologies : le cloud, le Big Data, la mobilité et l’IoT.

L’exemple doit venir d’en haut

La transformation digitale est transverse. La capacité de changement du modèle opérationnel est essentielle, mais elle doit être maîtrisée. En particulier, elle ne doit pas être l’apanage d’une direction fonctionnelle ou opérationnelle. Se pose alors la question : qui est le sponsor de la transformation digitale ?

Un quart des dirigeants d’entreprise (24%) se considèrent comme les véritables sponsors des initiatives digitales, une fois sur deux accompagnés par un membre du COMEX ou de la direction. Mais dans tous les cas, la direction doit être le catalyseur du changement.

Le CDO trouve sa place

Une fonction récente dans l’entreprise émerge : le CDO (Chief Digital Officer). Dans 40 % des cas, il est membre du COMEX. Il peut également être rattaché à la direction générale (18%), à la direction marketing ou commerciale (13%), plus rarement à la DSI (8%).

En revanche, le CDO collabore de plus en plus étroitement avec les directions, en particulier les DSI. Une attitude incontournable pour aligner les services de l’entreprise sur un objectif commun. Mais dans tous les cas, le CDO ne peut agir seul...

Source : « Baromètre de la Transformation Digitale 2016 » de SCC Image d’entête 50381600 @ iStock Best_Shop