La nécessité d’une visibilité de bout en bout et d’informations exploitables s’intensifie dans les environnements où le télétravail a été adopté. Une majorité de décideurs reconnait que leurs entreprises ont du mal à obtenir des informations exploitables à partir des données générées par leur infrastructure technologique.
Le duo changement-adaptation est une constante dans l’univers des entreprises, mais les conséquences de la pandémie ont considérablement accéléré le rythme de la transformation. Les organisations subissent de profonds changements. Elles accélèrent leurs transformations numériques pour répondre à une demande croissante de services numériques et d’interactions virtuelles. Elles font migrer leurs charges de travail, leurs applications et leurs infrastructures vers le cloud à un rythme record. Et elles permettent et soutiennent une main-d’œuvre à distance avec des capacités et des technologies qui sont maintenant considérées comme essentielles à la continuité de l’activité.
Bien que le concept de travail à distance ne soit pas nouveau, la pandémie a obligé les organisations à mettre en place des capacités de travail à domicile à grande échelle, et précipitamment. La pandémie a également été un catalyseur de la transformation du lieu de travail. « Enthousiasmées par la rapidité avec laquelle les employés se sont adaptés aux environnements virtuels, par les gains de productivité et par les économies substantielles réalisées, les organisations sont désormais bien plus à l’aise avec le télétravail. Elles estiment que l’adoption d’un modèle de travail hybride présente de nombreux avantages ».
Le mode hybride ne fait plus peur
C’est ce que conclue une étude menée par Riverbed, Aternity Hybrid Work Global Survey 2021. Au niveau mondial, l’enquête a révélé que le télétravail n’est plus une crainte pour les décideurs, car 97 % des répondants sont à l’aise avec le travail en mode hybride. La grande majorité (83 %) affirme qu’au moins 25 % des effectifs travailleront dans un modèle hybride après la pandémie. Ils étaient 42 % à dire que la moitié ou plus de leur personnel sera hybride.
En comparant avec les chiffres de 2020, on constate une plus grande acceptation du télétravail. Dans l’enquête Riverbed réalisée en juin 2020, un tiers seulement des répondants pensaient que 25 % seraient en télétravail, et 16 % seulement pensaient que 50 % ou plus de leur personnel travaillerait dans un modèle hybride après la pandémie.
La cybersécurité fragilisée
Pourtant, si les décideurs plébiscitent le télétravail, ils sont plus inquiets au sujet des implications du mode hybride sur la cybersécurité. Le besoin de visibilité de bout en bout et d’informations exploitables s’intensifie dans un environnement de travail hybride. Une courte majorité de 57 % des personnes interrogées estime que l’obtention de cette visibilité est encore plus difficile dans un environnement de travail hybride.
Les risques de sécurité augmentent également, et 93 % des décideurs affirment qu’il est essentiel de disposer d’une visibilité complète, de bout en bout, pour mieux identifier les menaces cyber, y remédier et s’en protéger. Parmi les personnes interrogées, 64 % affirment que si leur entreprise subissait une violation de la cybersécurité, cela perturberait gravement ou détruirait leur activité.
Pire encore, 75 % des personnes interrogées reconnaissent que leur entreprise a du mal à obtenir des informations exploitables à partir des données générées par leur infrastructure technologique. Pour expliquer un tel état de fait, les décideurs citent cinq défis liés aux solutions actuelles de visibilité/surveillance.
- La multiplicité des outils qui fournissent des données contradictoires, ce qui retarde l’analyse des causes profondes et la résolution des problèmes (42 %).
- Le manque de visibilité sur la disponibilité, les performances et l’utilisation des ressources du cloud (37 %).
- Trop de données et pas assez de contexte ou d’informations exploitables (35 %).
- Le manque de visibilité unifiée sur l’ensemble de l’infrastructure technologique (34 %)
- L’inaccessibilité des données à tous ceux qui en ont besoin ou l’inutilité de celles-ci (33 %).