Les salariés sont en attente d’un plus fort engagement des entreprises et celles l’ayant intégré marquent des points auprès des cadres qu’elles valorisent et fidélisent. Ainsi, une politique informatique gratifiante peut avoir un impact positif pour rejoindre une entreprise ou y rester.

Depuis que la crise a frappé et que l’ordinateur, sous ses formes de smartphone, de tablette et de pc portable, est devenu le principal outil de travail et de socialisation, la notion même de poste de travail a évolué. Si l’on y ajoute les nouvelles tendances nées de la transformation numérique et de l’évolution des méthodes de management, le début de cette seconde décennie du second millénaire de notre calendrier s’annonce extrêmement complexe pour les entreprises. En effet, aux préoccupations traditionnelles, tournées vers les affaires et la croissance, sont venues se rajouter d’autres considérations, sociétales, environnementales et même psychologiques.

L’évolution fulgurante, ou plutôt la révolution du télétravail, et la remise au premier plan de l’équilibre des sphères de vie professionnelle et personnelle, ainsi que les préoccupations du bien-être et de l’évolution des rôles et des parcours professionnels, ont rebattu les cartes. Dans un contexte de pénuries de talents, les entreprises doivent penser non seulement à recruter les bons cadres, mais aussi aux moyens de les retenir. Pour ce faire, elles doivent aligner, et ce n’est pas nouveau, un certain nombre d’avantages, sociaux bien entendu, mais aussi matériels et environnementaux. Parmi ces avantages, l’équipement informatique a pris une importance de plus en plus grande.

Les cadres sont attentifs à la qualité du matériel qui leur est fourni

D’après une étude menée par Harris Interactive pour Fleet, pour 86 % des cadres français, l’équipement informatique a un impact sur leur sentiment de valorisation par l’entreprise. Fleet, startup spécialiste du Device-as-a-Service, a commandité cette enquête réalisée auprès de 502 cadres du secteur privé cet été 2021. En effet, isolés et livrés à eux-mêmes face à une informatique de plus en plus complexe et procédurière, les télétravailleurs du premier confinement et les entreprises ont réalisé l’importance d’un équipement performant, qui permet aux collaborateurs de se connecter, de collaborer et d’innover ensemble.

Selon l’étude Fleet, les cadres sont attentifs à la qualité du matériel qui leur est fourni, et ce, dès leur arrivée dans l’entreprise. L’étude révèle que 36 % d’entre eux affirment que leur matériel informatique n’était pas prêt lors de leur arrivée. Pour la moitié d’entre eux, cela a pu affecter l’image qu’ils ont de leur entreprise. On ne peut à ce stade s’empêcher de comparer l’attention portée à la qualité du matériel informatique avec celle qui est accordée à la voiture de fonction. Mais si l’automobile peut avoir un rôle d’image sociale, l’ordinateur l’est pour ses capacités à favoriser la productivité.

De plus, les exigences de qualité ne s’estompent pas avec le temps. Elles se maintiennent dans la durée pour 58 % des cadres. Pire encore, ceux-ci estiment que la performance de leur ordinateur professionnel peut avoir un impact sur leur décision de rester ou partir de l’entreprise.

Si l’on considère que 55 % des répondants déclarent être confrontés à des problèmes liés à leur équipement informatique, les employeurs doivent encore fournir des efforts pour améliorer la résolution des problèmes liés à l’informatique. Parmi les doléances, la lenteur (20 %), le poids (16 %), l’écran trop petit (15 %) sont les problèmes les plus couramment rencontrés. Concernant les seuls télétravailleurs, 8 cadres sur 10, les problèmes informatiques arrivent en seconde position après la difficulté de séparer vie professionnelle et personnelle.