Un Français sur trois préfère supporter ses beaux-parents tout un Week-end plutôt que de se rendre au travail, selon une étude RingCentral ! Preuve que le télétravail est une norme plus ou moins acceptée par les salariés mais aussi les… entreprises.
Télétravail or not télétravail ? De nombreuses entreprises se posent la question après une levée des obligations sur le nombre de jours minimum requis par l'État puis par de nouvelles incitations suite à l’apparition d’Omicron ! Or, beaucoup d’organisations ne sont pas prêtes pour une parfaite organisation du travail hybride.
Le cœur balance aussi du côté des salariés ! Selon cette étude, les Français sont encore réticents à l’idée de retourner sur leur lieu de travail.
Mais cette enquête relève qu’un Français sur 3 indique avoir changé ses plans de carrière depuis le début de la pandémie. Un chiffre plus élevé chez les 21-34 ans, qui sont 41 % à avoir envisagé un changement de vie professionnelle, ce qui s’explique notamment par le fait qu’ils aient dû aménager leur domicile pour pouvoir travailler correctement.
« La Grande Démission »
Alors qu’aux États-Unis, le phénomène de « La Grande Démission » (« The Great Resignation ») implique davantage les seniors, le mouvement concerne majoritairement une population jeune en France.
Quant aux employés avec des enfants, ils sont 43 % à ne pas envisager de chercher un nouvel emploi si leur employeur s’adapte à leurs exigences. De même, les parents sont 1,6 fois plus susceptibles de déclarer avoir de meilleures relations avec leurs collègues et leurs supérieurs maintenant qu'avant le début de la pandémie.
Pour 69 % des employés, les conditions de travail sont le critère principal pour rester dans leur emploi actuel, suivi du salaire, et de l’entente avec les collègues.
Seulement 1 employé sur 6 (16 %) se dit être plus heureux au travail depuis le début de la pandémie, et ils sont 1/4 (25 %) à se déclarer moins heureux.
La moitié ne se sent pas plus isolées à cause de la pandémie, mais les dirigeants d’entreprise sont les plus touchés, car 20 % d’entre eux s’estiment désormais plus isolés au travail.
Parmi les facteurs d’anxiété au sein des entreprises, 1/3 des Français (33 %) ont des collègues qu'ils n'ont jamais rencontrés et 40 % d’entre eux sont inquiets à l'idée de les rencontrer en personne. Une inquiétude qui ne semble pas toucher la Génération Z, qui estime pouvoir établir des relations personnelles avec ses collègues de travail sans jamais les rencontrer physiquement.
Lutter contre l’isolement
Enfin, même si les Français sont peu enclins à retourner au bureau, ils ne sont pas non plus favorables au télétravail à temps complet, et la lassitude gagne du terrain. Les employeurs ont à cœur de trouver un équilibre favorable à tous, notamment pour les jeunes générations et les parents, qui apprécient davantage le télétravail.
Lutter contre l’isolement est un challenge et les employeurs se doivent d’investir dans des outils facilitant le travail et permettant aux équipes de travailler où qu’elles soient. On note d’ailleurs que pour 48 % des dirigeants, ces outils ont contribué à améliorer la collaboration.”
Côté positif, tous apprécient néanmoins les efforts de leurs employeurs, notamment pour bénéficier de conditions matérielles adaptées, et sont 74 % à admettre que le nécessaire a été fait afin qu’ils évoluent dans un environnement de travail sécurisé.