Selon la dernière étude Citrix, bien que le modèle hybride télétravail/présentiel soit favorisé par une majorité de Français, ces derniers restent très attachés aux interactions sociales induites par le travail en présentiel

Dans sa dernière étude, Citrix s’est intéressé à dresser le portrait de la vie de bureau que nous pourrions connaître d’ici très peu de temps. Cette étude a été menée auprès de 1500 personnes en France, en Italie et dans les Pays-Bas (dont 500 en France), de juillet à août 2021.

En mars 2020, les Français étaient confrontés au premier confinement. Le télétravail s’imposait dans de nombreux cas. Aujourd’hui, la situation a évolué positivement même si des incertitudes subsistent quant à l’arrivée d’un nouveau variant.

Résultat, 88 % des Français veulent revenir au bureau… mais pas à temps complet. Seuls 8 % des répondants ont déclaré souhaiter basculer en 100 % télétravail (notamment par ceux travaillant dans l’IT), la fin des bureaux n’est donc pas d’actualité !

Cette pandémie permet de constater que les salariés des Français sont attachés à la vie de bureau et au partage de moments (pro ou perso) avec leurs collègues. Cependant, leurs avis divergent quant au rythme auquel ils souhaitent faire du présentiel. La flexibilité semble de mise :

  • 27 % aimeraient s’y rendre 100 % de leur temps
  • 33 % optent pour un 50-50 entre le bureau et le télétravail
  • 22 % préfèreraient une majorité du temps au travail avec la possibilité de télétravailler certains jours
  • Une partie plus rare des personnes sondées souhaite une majorité de télétravail (7 %) et une flexibilité absolue, où les salariés peuvent décider au jour le jour s’ils souhaitent se déplacer ou rester à la maison pour travailler (4 %).

L’intérêt du bureau réside surtout dans les échanges humains. Quand on leur demande la raison principale pour laquelle ils souhaiteraient revenir au bureau, plus de la moitié des participants à l’étude (53 %) invoquent le souhait d’avoir des interactions sociales avec leurs collègues et un tiers d’entre eux (33 %) citent un impact positif sur la productivité de l’entreprise.

Mais pour concevoir et organiser le travail de demain, deux points sont soulignés prioritairement par les répondants : tout d’abord, veiller à ce que les bureaux et les salariés soient équipés d’un niveau de technologie favorisant la flexibilité et la productivité à distance.

Santé mentale

45 % des sondés pensent qu’un équipement adéquat des salariés est une priorité, ainsi que l’adaptation de l’entreprise aux nouveaux modes de travail (30 %). Un tiers (35 %) pensent que les entreprises vont investir dans la création d’un environnement adapté au travail hybride et 37 % croient que l’innovation principale sera d’équiper les salles pour les rendre compatibles avec des réunions à distance.

Un tiers également pensent que les meubles deviendront de plus en plus multi-usages et flexibles dans leur utilisation (30 %), imaginent la création ou l’ajout d’espaces dédiés aux interactions sociales et croient que les pièces seront modulables (29 %).

Le deuxième point de vigilance majeur est la santé mentale de tous les collaborateurs : 44 % des participants à l’étude recommandent aux entreprises d’y accorder une attention particulière et fréquente, sous la forme d’échanges, de sondages internes, de la mise en place d’un soutien psychologique et de réunions RH dédiées.