Alors que les outils métier basés sur la technologie prolifèrent dans les organisations, ceux dévolus au management de la DSI sont bien souvent très limités. Pourtant la DSI est devenue au fil du temps une direction clé dans l’organigramme des entreprises. Jadis cantonnée au rôle de gestion des moyens informatiques et de support aux utilisateurs, la DSI a vu son rôle évoluer pour devenir un soutien indispensable aux efforts des organisations pour innover, améliorer leur performance et capitaliser sur la transformation numérique.

Parmi ses prérogatives, la DSI a pour mission de gérer des budgets importants, optimiser les coûts, gérer la relation commerciale et contractuelle avec de nombreux fournisseurs, fédérer et délivrer les projets, organiser les activités de maintenance et de support, et gérer des hommes et des équipes. Mais ces attributions, essentielles, chronophages, sont peu outillées.

De la gestion opérationnelle à la communication et la collaboration

Pour augmenter la performance de la DSI, une approche holistique du métier de DSI doit à présent devenir la norme. Elle doit incorporer non seulement la dimension technologique et de conseil, mais aussi intégrer la dimension relationnelle de la DSI avec la directions et les autres services. Dans le triptyque « Savoir, Savoir-faire et Faire Savoir », c’est le troisième aspect qui manque le plus à la DSI. Elle doit pouvoir s’appuyer sur des outils numériques pour communiquer et expliquer son action. Parmi ses fonctions par exemple, un DSI doit pouvoir communiquer à son directeur financier, et, grâce à des éléments de pilotage opérationnel concrets, démontrer la rigueur avec laquelle le budget informatique est tenu.

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qui permettra à la DSI d’expliquer son action, de communiquer et de collaborer avec les métiers de l’entreprise. Et cette dimension, suivant une tendance qui traverse les industries et les unités opérationnelles, repose obligatoirement, en ces temps de digitalisation, sur des outils numériques spécialement dévolus à la DSI. Des outils qui permettent de structurer cette dimension de communication et de collaboration. Ces outils
nouveaux et inédits doivent permettre la mise en place d’un cadre de travail structuré, partagé, et d’une méthode commune pour harmoniser les pratiques et garantir la cohérence des informations.

Les nouveaux outils collaboratifs de la DSI

Les systèmes d’information sont une dimension clé de l’entreprise agile, et leur gouvernance prend une importance croissante. La DSI doit donc disposer des outils collaboratifs dont l’objectif est de piloter, arbitrer, appliquer en temps réel pour s’adapter au nouveau rythme de l’entreprise et s’aligner en continu sur ses besoins. Ceci nécessite d’avoir à disposition, et en permanence, les éléments permettant ce pilotage. Ceux-ci doivent permettre de simuler en temps réel les décisions pour en mesurer les impacts et pouvoir les appliquer simplement.

Il s’agit aussi de réduire l’effort de suivi et de production des tableaux de bord, adapté au juste nécessaire (sans surqualité), avec des outils productifs sans double saisie et capables de générer un reporting de situation actualisé, et des indicateurs en se basant sur les données opérationnelles de suivi.

C’est ce que propose la plateforme Abraxio. Elle permet à la DSI de disposer à tout instant d’une situation claire, sans avoir à produire un effort important de collecte d’information et de rédaction d’un support de présentation. Il est alors possible de communiquer au management de l’entreprise, et en particulier à la direction générale, toute l’activité autour des SI, la situation à jour, les écarts, et les décisions à prendre. Cette transparence met en lumière le travail réalisé par la DSI et démontre la rigueur de sa gestion. Une confiance nouvelle s’installe et les décideurs comprennent ce qui se passe, s’impliquent, et jouent leur rôle de
décideurs.

Abraxio est la première plateforme de gestion opérationnelle et de pilotage du service informatique. Budget, portefeuille projets, fournisseurs, équipes, elle apporte un cadre de travail structuré, productif et collaboratif. En s’appuyant sur les données de gestion et en traitant aussi bien les activités de fonctionnement que les projets d’investissement, elle apporte nativement une capacité d’analyse en temps réel, d’optimisation des coûts et des ressources, et de communication.

Par Samuel Revenu, Cofondateur & CEO Chez Abraxio