De plus en plus de projets sont réalisés dans un style et sur une architecture Microservice. Si le développement des microservices se révèle souvent complexe, les bénéfices que la DSI peut en tirer méritent que l’on s’y intéresse.
Les applications et services d'entreprise traditionnels ont la réputation d’être complexes dans la conception, difficiles à maintenir, risqués de déployer, et ils nécessitent une infrastructure coûteuse et performante pour fonctionner. Face à eux, des organisations ont engagé la transition vers une infrastructure d'architecture Microservices et ‘serverless’ pour construire leurs applications.
Opposée aux applications et infrastructures monolithiques, une architecture à base de microservices brise une grande application dans une collection de petites applications et services modulaires. L'avantage de cette approche est qu'il devient possible de construire, tester et déployer des services individuels sans impact sur l'ensemble du produit ou sur d'autres services.
Les microservices permettent également de libérer de nouvelles fonctionnalités d’abord et seulement sur un sous-ensemble d'utilisateurs, puis sur la base des utilisateurs une fois que la fonctionnalité répond aux attentes de qualité. Cependant, même si une architecture Microservice apporte vitesse, agilité, fiabilité et évolutivité, qui sont critiques pour les équipes DevOps d'aujourd'hui, elle se révèle complexe, surtout au début.
Pour autant, les bénéfices sont réels, en voici les principaux :
1Vitesse
Une architecture de Microservice est en mesure d'offrir de nouvelles fonctionnalités et d’itérer plus rapidement que sur une architecture plus monolithique. Les changements sur la plateforme sont découplés. Un seul composant du système peut être modifié, testé, et poussé en production en dehors de tout cycle de publication obligatoire. C’est une manière beaucoup plus rapide et agile pour ajouter de nouvelles fonctionnalités logicielles.
2Le bon outil pour faire le job
En raison de l'isolement et l'indépendance des microservices, les services individuels peuvent être polyglottes en terme de langage de programmation, donnant la possibilité d'utiliser ’le bon outil’ dans le contexte de développement, ainsi que de changer les langues de mise en œuvre au fil du temps et de l'évolution des besoins et de la technologie. Le ‘bon outil’ s’applique également aux bases de données, sans qu’il soit nécessaire d'une base de données monolithique dans une structure relationnelle ou NoSQL. Au lieu de cela, les bases de données peuvent être au format le plus approprié selon les besoins.
3Dynamisme et flexibilité
L’architecture Microservice est adaptée à un environnement dynamique, un cloud qui répond aux montées en charge des applications. Dans une architecture monolithique, la tendance est à l'échelle horizontale par ajout de nouveaux nœuds. Le monde des microservices est beaucoup plus souple, et l'échelle des services individuels de haut en bas, répondant aux besoins en donnant au système une propriété beaucoup plus dynamique bien adapté à un environnement de cloud élastique.
4Encapsulation
L’architecture Microservice offre des services encapsulés qui communiquent via des interfaces définies. Ce qui est un bon principe de conception au niveau du code et de la classe, mais aussi à un niveau systémique - qui rend les constituants du système plus simples et plus faciles à raisonner, tout en facilitant la réutilisation.
5Résilience
L'architecture Microservice et la façon dont elle est généralement approchée apporte un degré élevé de résilience en tant que propriété du système. De nombreux cas de microservices sont déployés dans le système à des fins d'équilibrage de charge et de résilience. Et parce que les microservices ont tendance à communiquer via REST et les bus de messages asynchrones, ils ont tendance à se dégrader gracieusement au fur et à mesure que le système se charge.
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