L’approche classique du stockage et de la récupération de données est devenue obsolète. À vrai dire, nous ne sommes même plus à l’ère de l’Information, mais bien dans une mouvance générale d’exploitation de données permettant de prendre des décisions éclairées. Bien que cette nouvelle tendance n’ait pas encore de nom bien déterminé, nous y sommes bien.

Le fait est que, pour générer de la valeur commerciale, une entreprise a besoin d’outils de gestion de contenus pour assurer contrôle sur ses processus et ses informations. Il s’agit de gagner en visibilité et d’automatiser, pour avoir accès aux informations essentielles et construire sa prise de décisions, et ce à n’importe quel moment et de n’importe quel endroit. La valeur de l’outil technologique dédié à cette problématique réside aujourd’hui dans sa capacité à évoluer et à être enrichi à mesure que l’entreprise se développe.

En effet, plus les solutions deviennent complexes et généralisées au sein d’une structure, plus l’équipe IT – chargée de leur gestion et du déploiement de ces outils– est sollicitée. Il est donc logique que l’avenir des services de contenu s’inscrive dans le cloud. En fin de compte, l’objectif est de soulager les collaborateurs et de libérer les ressources informatiques ; il s’agit également de confier cette responsabilité aux experts qui connaissent l’outil par cœur et qui sauront donc mieux la gérer et la faire prospérer. C’est là que réside la véritable valeur.

Pourtant, de nombreuses idées reçues relatives au déploiement de solutions dans le cloud persistent et viennent ralentir la transformation digitale des entreprises. Ces dernières ont pourtant besoin de ressources matérielles et humaines pour gagner en développement.

Voici alors 5 mythes à remettre en question concernant le déploiement d'une plateforme de services de contenu dans le cloud.

1Le coût d’exploitation d’une solution cloud est trop élevée

Contrairement à ce que nous pourrions croire, 68% des chefs d’entreprise et DSI pensent que le prix est justement un avantage majeur du cloud. Effectivement, si dans certains cas le coût initial peut sembler élevé, il y a en réalité de nombreux facteurs à prendre en compte pour que la plateforme de services de contenu soit on-premises ou hébergé sur le cloud. L’objectif est de s’adapter aux besoins réels de l’entreprise.

En fait, certains critères peuvent faire grimper les prix de la gestion d’une plateforme de gestion de contenu au-fur-et-à-mesure du temps : les logiciels et la maintenance du serveur, le service d’assistance, les formations, les problèmes de Disaster recovery, les délais de déploiement prolongés, etc. Il est clair que le coût fixe est une véritable illusion et qu’il varie indubitablement en fonction des besoins variables de l’entreprise. Il est possible d’obtenir une solution SaaS à bas prix, mais ce sont au travers des services additionnels que l’outil peut être pleinement exploité par chacun des utilisateurs en toutes circonstances.

2Le risque est trop grand pour laisser la sécurité des données à une tiers personne

Pour 52% des personnes interrogées lors de l’étude IDG, la sécurité figure parmi les autres avantages opérationnels du cloud, contre 22% pour qui le déploiement on-premises est synonyme de sécurité. Cette responsabilité sur les données des entreprises revient au fournisseur de cloud, et elle pèse davantage pour les éditeurs de plateformes qui utilisent ce type d’infrastructures. En effet, ces derniers doivent évaluer et adapter leurs pratiques pour protéger coûte que coûte les données de leurs clients. Du fait de cette obligation légale, les entreprises peuvent donc avoir confiance dans leurs prestataires pour garantir la sécurité des données – l’une des plus grandes richesses tant convoitées par les hackers.

Par ailleurs, les fournisseurs cloud disposent d’équipes spécialement dédiées à cette mission : elles peuvent suivre et anticiper les évolutions constantes du paysage de la cybersécurité afin de les implémenter directement sans qu’aucun utilisateur final ne fasse de paramétrage supplémentaire.

3La dépendance au SaaS va réduire les performances de l’entreprise

Cette affirmation prendrait racine dans la peur d’une défaillance du réseau internet, engendrant une indisponibilité de l’outil ou une synchronisation relative des données. Alors que 78% des chefs d’entreprise et responsables informatique démente parfaitement cette croyance. Selon eux, la disponibilité du cloud est un réel avantage, d’autant plus au regard du bond gigantesque que les réseaux internet ont effectué ces dernières années.

Avec le déploiement de la fibre et celui de la 5G (en cours en France), la transition vers une plateforme de services de contenu hébergée permet de réduire les temps d’arrêt des applications. En effet, elles garantissent une disponibilité à 99,99% soit maximum 52 minutes de temps d’arrêt annuel, selon l’étude réalisée par IDG Resource Services sur le Cloud Computing.

4Une solution cloud serait plus complexe à modifier

Toujours selon cette même étude, il semblerait que pour la grande majorité des experts de l’IT (70%), les solutions hébergées sur le cloud sont plus flexibles que ne peuvent l’être celles on-premises. De fait, en travaillant sur une solution hébergée, vous collaborer avec ceux qui l’ont construite et qui sont capables de la moduler en fonction des attentes exigées par l’entreprise.

Les équipes IT des deux parties peuvent alors rendre le déploiement plus rapide et échanger des informations précieuses sur les options à faire évoluer. Par conséquent, elles seront en mesure de les implémenter bien plus rapidement que si le prestataire devait venir sur site pour réaliser les changements et s’assurer du bon fonctionnement après modification substantielle de l’outil.   

5Le cloud ne permet pas de suivre les évolutions règlementaires spécifiques aux activités des entreprises

Suivre l’actualité légale de son activité est très souvent une tâche colossale mais nécessaire pour les entreprises. En effet, il faut prévoir un temps régulièrement pour rechercher, comprendre et éventuellement intégrer les changements qu’elle implique.

C’est à nouveau aux éditeurs de solutions d’apporter leur expertise en la matière et d’intégrer les changements divers assurant la conformité des outils et des données. La force d’expertise et la connaissance de secteurs spécifiques sont des atouts majeurs pour les entreprises qui peuvent compter sur la vigilance de l’éditeur pour que sa solution demeure invariablement conforme aux lois et règlementations en vigueur dans le pays de production. 

L’adoption des solutions de services de contenu cloud est par essence adaptée aux nouveaux usages que réclament les entreprises. Aujourd’hui, la flexibilité et l’adaptabilité sont des qualités nécessaires à l’utilisation quotidienne de ce type de plateformes aussi bien pour les employés que pour les responsables IT. En effet, au-delà de faciliter leur quotidien, ce type de plateformes propose une meilleure vision des informations et donc une prise de décision plus éclairée. En temps de transition numérique, il y aura toujours des personnes qui pourront être effrayées par le changement, souvent synonyme d’inconnu et de perte de repères. Mais une fois les préjugés levés, les obstacles peuvent être surmontés en toute confiance – notamment avec l’appui et l’accompagnement d’experts chargés d’un déploiement optimal et de délivrer des conseils pour moderniser les outils professionnels. C’est la relation de confiance entre une entreprise et l’éditeur de solutions cloud qui permet in fine l’évolution d’une activité vers de nouveaux horizons technologiques.

Par Güray Turan, Regional Manager South EMEA chez Hyland