Depuis le début de la pandémie, beaucoup d’entreprises ont fait le choix d’investir dans des logiciels afin de prendre le virage du numérique. En tête du classement, les logiciels dédiés à la comptabilité et à la finance.

Le marché de l’IT ne semble pas trop impacté par la crise. Selon le rapport de Capterra (enquête auprès de 1522 dirigeants et managers d’entreprise, dont 262 Français), la comptabilité et la finance sont deux catégories qui ont le plus intéressés les entreprises (44 % des répondants) cette année.

Viennent ensuite les solutions dédiées au support IT et à la maintenance (43 %). Un peu moins de la moitié des entreprises interrogées (42 %) se sont également équipées de solutions de gestion de projets et de logiciels marketing et prévoient de les utiliser sur le long terme.

Quelles seront les grandes tendances d’achats de logiciels des entreprises en 2023 ? Les prévisions d’achats de logiciels des entreprises françaises concernent en priorité les solutions de supply chain management et d’ERP (36 % des répondants dans les deux cas), suivies des logiciels de gestion de parc informatique (35 %) puis des logiciels de cybersécurité (32 %).  

Pas de baisse

D’autres choix d’investissements mentionnés par les répondants concernent des logiciels centrés sur l’expérience client, soit :  
      • les logiciels d’helpdesk (31 %) conçus pour soutenir les activités du service client
      • les logiciels de CRM (30 %) permettant de centraliser les données relatives aux clients
      • les logiciels de point de vente (30 %) permettant, par exemple, d’améliorer l’expérience de shopping en ligne grâce aux données capturées sur les achats effectués et les comportements d’achat des consommateurs.

Concernant les budgets, la tendance ne semble pas s’orienter vers une réduction. Les entreprises françaises interrogées ne comptent pas pour autant stopper leurs investissements dans les logiciels d’entreprises.

En effet, 53 % ont indiqué avoir planifié de dépenser entre 10 et 20 % de plus en 2023 qu’en 2022. 14 % déclarent même envisager des dépenses supérieures à ce seuil. Au contraire, une proportion plus faible de répondants pense allouer un budget moindre (4 %), voire beaucoup plus limité que celui de l’année en cours (1 %).

Trois défis

Ils sont donc 29 % à affirmer vouloir maintenir leurs dépenses en technologies en 2022 pour 2023. Un peu plus d’un quart (27 %) prévoient ainsi de dépenser entre 25 000 et 75.000 euros pour une solution de logistique ou de supply chain management.

En moyenne, le montant d’investissement pour cette catégorie de logiciel représente 17.500 euros. En ce qui concerne les logiciels de cybersécurité, les entreprises françaises ont également l’intention de dépenser ce même montant de 17 500 € en 2023 pour ce type de logiciel. En revanche, un tiers devraient investir un peu moins que dans la supply chain puisqu’elles déclarent vouloir dépenser entre 10 000 et 25 000 €.

Cette étude relève les trois principaux challenges auxquels sont confrontées les entreprises françaises lorsqu’elles planifient des investissements dans les nouvelles technologies.

Le défi principal se situe au niveau de la sécurité pour 43 % d’entre elles, même si certaines sont tentées par le téléchargement de versions pirates… La formation des employés et leur habilité à prendre en main un nouvel outil sont des points importants pour 41 %, suivis de près par le montant de l’investissement et son financement (40 %).

Enfin, sans surprise, l’intelligence artificielle et le machine learning continuent de séduire de plus en plus d’entreprises puisque 44 % d’entre elles lui accordent une forte valeur ajoutée, juste devant les logiciels d’intégrations (42 %) et les logiciels de cybersécurité avancée (41 %), tels que le modèle de sécurité « zero trust », l’authentification sans mot de passe ou encore la biométrie.

En conclusion, les entreprises françaises semblent de plus en plus enclines à investir dans les nouvelles technologies et n’hésitent pas à maintenir leur budget pour l’acquisition de ces dernières. Le but ? S’assurer d’avoir les infrastructures nécessaires pour soutenir leur transformation numérique tout en préservant leur gouvernance.