Selon la dernière étude d’Okta, spécialisé dans les solutions de gestion des identités, les acteurs du e-commerce doivent assurer une connexion sécurisée pour offrir à des consommateurs toujours plus exigeants l’expérience personnalisée qu’ils attendent.

La donnée, élément essentiel pour proposer des services sur mesure, est désormais entre les mains des clients qui ont le pouvoir de choisir, ou non, de partager leurs informations.

Exécutoire depuis mai 2019, le RGPD est-il entré dans les mœurs et les habitudes des consommateurs ? C’est ce que l’on peut penser en découvrant les résultats de cette enquête menée par Okta Digital Trust 2.0 auprès de 12 000 personnes dans 9 pays (dont 1 500 en France).

Protection des données personnelles

Thème principal de cette enquête : la confiance numérique. Sur ce sujet, la balle est clairement dans le camp des entreprises et des acteurs du e-commerce. Près d’un Français sur deux (47 %), estime que la responsabilité de protéger leurs données personnelles revient entièrement aux enseignes.

Un Français sur quatre (24 %) considère que cette responsabilité doit être partagée à parts égales entre le consommateur et le e-commerçant. « Les entreprises doivent donc mettre en place des mesures de sécurité efficaces pour ne pas perdre en productivité », souligne Okta.

Mais surtout pour ne pas perdre de clients. Un tiers des Français interrogés (34 %) se dit prêt à partager ses données (surtout chez les plus jeunes) en échange d’une réduction au moment de réaliser un achat. Néanmoins, ce partage ne dédouane pas les entreprises de s’assurer de leur sécurité.

Plus de transparence

« Cette tendance, déjà présente l’année dernière, confirme que les Français considèrent la mise en place de politiques de sécurités adéquates comme le paramètre le plus important pour inciter à la confiance numérique vis-à-vis d’une marque. Cela permet de consolider la réputation de l’entreprise, critère attendu par un Français sur trois (30 %) », précise Okta.

De façon globale, la moitié des répondants attendent en priorité des e-commerçants qu’ils fournissent une connexion sécurisée et affiche plus de transparence (38 %).

C’est encore loin d’être le cas lorsque l’on voit comment certains sites mentent sur l’intégration des cookies et la finalité des traitements… D'où une multiplication annoncée des contrôles de la CNIL.

La facilité des transactions (35 %) et la rapidité de la connexion (28 %) sont également des critères importants, et ce quel que soit le canal utilisé.

Au final, les consommateurs français attendent des marques une expérience toujours plus personnalisée et sécurisée.