Distrait par des e-mails, des réunions et des technologies obsolètes, les employés estiment passer trop peu de leur journée de travail sur les tâches importantes. Mais ils pensent que l’automatisation voire la robotisation des outils pourraient les aider.
Un employé moyen travaille en moyenne 44,1 heures par semaine. Et il passe en moyenne 44% de sa journée de travail à effectuer des tâches principales, celles qui sont importantes.
Il utilise principalement les outils suivants :
- 94% - E-mails
- 78% - Tableur
- 77% - Documents partagés
- 73% - Réseaux et/ou dossiers partagés
- 57% - To-do listes de tâches manuscrites
Dans le même temps, sa productivité rencontre de sérieux obstacles :
- 57% - Pertes de temps dans des réunions
- 53% - Courriels excessifs
- 39% - Appels téléphoniques non sollicités
Face à ces tâche et obstacles, 65% des employés estiment que 20% de ces tâches pourraient être automatisées.
Les boites mails inondées
L’exemple du mail est significatif. Un employé reçoit en moyenne au quotidien 68 mails. 21 d’entre eux sont indésirables. Et 27 seulement nécessitent une réponse.
Les employés disent devoir affronter :
- 55% - des e-mails longs qui contiennent des informations qui auraient été plus facilement transmises dans une conversation ;
- 55% - des conversations de longue haleine dans un fil de discussion mails ;
- 54% - des e-mails qui ne sont pas pertinents pour leur travail ;
- 50% - des abus du ‘répondre à tous’ qui peut créer des problèmes en milieu de travail.
Automatiser, pour faire quoi ?
D’accord, on automatise afin de réduire les charges de travail considérées comme inutiles et chronophages - et pour cela les employés se disent prêts à accueillir éventuellement des robots -, mais pour obtenir quoi au final ? La réponse est presque l’objet d’une unanimité :
- 86% pour permettre d'être plus innovants ;
- 69% pour s’accorder plus de temps pour faire leur travail principal.
Notons que deux autres tendances émergent :
- L’employé moyen travaille à son domicile environ 8 heures par semaine ;
- 79% d’entre eux affirment qu'ils ont la capacité de tirer profit des horaires variables.
Source : Quatrième étude « Stat of Enterprise Work » de Workfront
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