C’est un évènement crucial, le 3GPP a officiellement signé la première spécification 5G, le norme 5G NR, désormais considérée comme inaugurale d’une future norme mondiale pour la 5G.
Coopération entre organismes de standardisation en télécommunications – dont UIT (Union Internationale des Télécommunications), ETSI en Europe, ATIS en Amérique du Nord, ARIB/TTC au Japon, CCSA en Chine, ou TTA en Corée du Sud - et les acteurs industriels et opérateurs du marché - AT&T, BT, China Mobile, China Telecom, China Unicom, Deutsche Telekom, Ericsson, Fujitsu, Huawei, Intel, KT, LG Electronics, MediaTek, NEC, Nokia, NTT Docomo, Orange, Qualcomm, Samsung Electronics, SK Telecom, Sony Mobile Communications, Sprint, TIM, Telefonica, Telia Company, T-Mobile, Verizon, Vodafone et ZTE – le 3GPP (3rd Generation Partnership Project) est une organisation qui produit et publie les spécifications techniques pour les réseaux mobiles de 3e (3G), 4e (4G) et maintenant 5e (5G) génération.
Naissance de la première norme 5G
Réuni en assemblée plénière à Lisbonne, et après plusieurs mois d’âpres discussions (ce qui en soit s'est révélé assez raide !), le 3GPP a mis fin à la Phase 1 de l’étape d’architecture du système 5G en élevant au rang de norme intermédiaire la 5G NR (New radio).
C’est une étape essentielle qui a été franchie pour la 5G, puisque la norme définit les fréquences qui seront utilisées par la 5G, à savoir de 600 MHz à 50 GHz. Fabricants et éditeurs peuvent désormais travailler sur des prototypes évoluant dans un environnement reconnu, et accélérer les tests avant d’entrer dans la première phase de déploiement commercial à petit échelle, qui cependant ne devrait pas démarrer avant 2019. Lire « La révolution 5G prendra son envol en 2023 ».
L’accord est l’objet d’un consensus sur la 5G NSA (Non-Standalone ou non autonome), en attendant la version SA (Standalone) pour la mi-2018.
Une étape cruciale pour le développement de la 5G
L’accord est important car il reconnait le cadre dans lequel ont été menées jusqu’à présent les expérimentations sur des infrastructures existantes. Les opérateurs, comme Bouygues ou Orange en France, peuvent donc valider et consolider leurs expérimentations de terrain. Ces dernières, jusqu’à présent, appartenaient au domaine de la R&D, sans aucune assurance que les résultats seraient préservés.
Etape cruciale, donc, que cette norme intermédiaire, qui va permettre enfin aux fabricants et aux opérateurs d’effectuer des tests qui ne seront plus de simples expérimentations n’ayant pas valeur à alimenter la technologie. S’ils entrent dans le cadre de la norme, ces tests seront désormais considérés comme relevant de la futur 5G.
La Phase 2 des travaux du 3GPP, attendue pour juin 2018, portera sur la 5G SA, ainsi, que sur les spécifications de niveau 2 qui définiront le système 5G dans une perspective architecturale, avec les travaux annexes sur RAN, OAM et la sécurité.
Le site de 3GPP : http://www.3gpp.org/
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