Pour 73 % des DSI dans le monde, la nécessaire accélération du rythme d'innovation dans le cloud menace la performance logicielle et la qualité de l'expérience client.
Face à l’accélération du rythme des innovations dans le cloud, faut-il faire des compromis sur la qualité de l’expérience client en réduisant éventuellement la garantie d’une performance logicielle optimale ? 63 % des DSI le pensent aujourd’hui.
C’est ce qui ressort d’une étude de Dynatrace qui a interrogé 800 DSI dans le monde. Pour 73 % d’entre eux, « la nécessaire accélération du rythme d'innovation menace la qualité de l'expérience client » nous affirme-t-on.
La croissance des mises à jour
Le rapport met en cause la permanence des mises à jour. En effet, pour répondre à la demande de nouvelles expériences digitales, les mises à jours se multiplient. Elles seraient en moyenne de 3 par heure travaillée. Et la croissance ne semble pas près de ralentir.
Le résultat est double : les DSI seront tenus de soutenir le rythme des nouvelles mises à jour, au risque de faire face à des risques critiques s’ils ne suivent pas ; et entre les déploiements rapides des développements agiles et l’accès à des environnements multi-cloud hybrides, les coûts vont également progresser.
Les défis de la DSI
Pour soutenir la cadence de l’innovation et les migrations dans le cloud, les DSI vont être soumis à de nombreux défis :
- 67 % - S'assurer que la performance logicielle n'est pas affectée ;
- 57 % - Déterminer si l'application migrée délivre bien les bénéfices attendus ;
- 55 % - Évaluer la compatibilité d'une application avec le cloud ;
- 51 % - Refondre l'architecture des applications existantes pour le cloud ;
- 48 % - Garantir que l'expérience utilisateur ne soit pas impactée pendant le processus de migration.
Ils rencontrent également des difficultés :
- 78 % - L’accumulation des retards dans les projets IT ;
- 55 % - Des pannes informatiques provoquées par des problèmes externes ;
- 51 % - Des problèmes de performance liés à l’évolution des bases de données ;
- 50 % - Des changements internes ;
- 49 % - Des problèmes de performance liés à l’évolution de la sécurité et la compliance ;
- 45 % - La reprise d'un code de mauvaise qualité poussé dans le pipeline.
DevOps et collaboration
La réponse à ces défis et difficultés repose sur deux piliers indissociables : Devops et la collaboration. Tous deux sont nécessaires, car ces difficultés pourraient être évitées si les équipes de développement et d'exploitation pouvaient collaborer plus facilement. Pour cela, 68 % des DSI ont déployé ou explorent la possibilité de déployer une culture DevOps.
Cependant, 74 % d’entre eux déclarent que les efforts en matière de DevOps sont souvent sapés par l'absence de données et d'outils partagés. Ce qui nuit à l'obtention, par les équipes IT, d'une vue unique et tangible de la ‘réalité’. Par ailleurs, 56 % des DSI ont identifié que les écarts de priorités sur les données dans les différents silos de chaque département constituaient un obstacle supplémentaire à l'adoption d'une culture DevOps.
Source : rapport « A 2018 Global CIO Report » de Dynatrace
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