Selon une étude de Zoom, la majorité des dirigeants interrogés déclarent qu'ils préfèrent un environnement de travail hybride ou à distance plutôt qu'en présentiel uniquement. Ce mode de travail aurait même un impact positif sur le bien-être des employés.

Cette étude réalisée pour Zoom par le cabinet américain Morning Consult et intitulée « Les cadres veulent aussi un travail flexible » montre que plus de 4 dirigeants sur 5 (86 %) interrogés sont d'accord avec l'affirmation « l'avenir du travail est hybride ».

Un peu plus des deux tiers (69 %) des salariés disent qu'il est important pour eux de pouvoir choisir s'ils travaillent en présentiel, à distance ou en mode hybride.

Cela concorde avec le choix des dirigeants, 90 % déclarant qu'ils préfèrent un environnement de travail hybride ou à distance plutôt qu'en présentiel uniquement.  

Changer d’employeur

Ces derniers sont près de 56 % à déclarer préférer un environnement de travail hybride malgré des obstacles, contre 35 % qui préfèrent être entièrement à distance, et seulement 9 % entièrement en présentiel. Selon cette étude, les salariés veulent adapter leur style et leur horaire de travail à leurs besoins et ils sont prêts à changer d’employeur si celui-ci ne tient pas compte de cette préférence.

La flexibilité du lieu, du moment et de la manière de travailler a un impact sur le recrutement et la fidélisation des talents, puisque près de la moitié (45 %) des personnes interrogées ont déclaré qu'il était probable qu'elles chercheraient un nouvel emploi si elles ne pouvaient pas travailler dans leur lieu idéal. Il est clair que les employés apprécient la flexibilité du lieu de travail, mais qu'en est-il des dirigeants de leur entreprise. Premièrement, ils apprécient également les horaires de travail flexibles : plus de 90 % d'entre eux ont déclaré préférer un environnement de travail hybride ou à distance plutôt qu'en personne uniquement.

Lorsqu'on leur demande comment ils préfèrent que leurs employés travaillent, les dirigeants interrogés penchent un peu plus vers le travail à distance, avec une moyenne de 60 % de temps à distance et 40 % de temps au bureau. Seuls 8 % disent préférer un environnement de travail entièrement présentiel pour leurs employés.  

L'amélioration de la productivité

Ils estiment que l'impact du travail hybride et du travail à distance a été plus positif que négatif, notamment en termes d'expérience des employés et sur leur motivation. 71 % pensent que le travail hybride et à distance a eu un impact positif sur le bien être des employés.

La grande majorité (84 %) s'accorde à dire que des relations professionnelles solides peuvent être établies dans un lieu de travail entièrement présentiel, et une proportion similaire (85 %) dit la même chose d'un espace de travail hybride.

De nombreux facteurs expliquent la préférence des répondants pour le travail hybride, au premier rang desquels un travail significatif et de qualité pour les employés.

Lorsqu'on leur a demandé de classer les facteurs les plus importants pour décider de meilleures modalités de travail pour leur entreprise (sur une échelle de 1 à 6, 1 étant le plus important), les dirigeants interrogés ont classé l'amélioration de la productivité comme le facteur le plus important (2,86), suivi de l'augmentation de la collaboration au sein des équipes (3,44) et du maintien d'une culture d'entreprise forte (3,56).

Liens avec les collègues

Il n'y a pas d'approche unique pour un modèle de travail hybride. Partout, les dirigeants adaptent la répartition entre le travail à distance et le travail au bureau aux besoins uniques de leur entreprise.

Mais parmi les dirigeants interrogés, la répartition penche plutôt vers le travail à distance, les personnes interrogées estimant que 60 % du temps peut être passé à distance et 40 % en personne.

En fait, l’un des thèmes communs de l'enquête est que le travail à distance et le travail hybride ont surtout renforcé ou non les liens avec les collègues et la qualité de ces liens. 34 % des répondants se sentent plus proches de leurs subordonnés directs grâce au travail à distance, tandis que 51 % ne ressentent aucun impact.