Selon la 5e édition du baromètre Fed IT Pulse, dont l’objectif est d’évaluer chaque année l’état et les tendances du marché de l’emploi, une majorité de professionnels de l’informatique (65 %)considère le télétravail comme un véritable avantage. La crise sanitaire a eu un effet catalyseur sur le télétravail.
La pandémie a bousculé les lignes et il sera difficile de revenir en arrière. C’est le cas du télétravail. Mis en place timidement ou de façon éphémère, ce mode de fonctionnement est entré dans les mœurs et les entreprises se sont bien adaptées à la collaboration à distance.
C’est l’un des constats qui ressort de ce baromètre, réalisé par ce cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers informatiques, et reposant sur les réponses de 226 professionnels de l’informatique (développement, infrastructure, décisionnel, chefferie de projet et management) travaillant en CDI, CDD ou freelance.
Alors que le travail à distance était peu répandu avant la crise, 85 % des répondants déclarent aujourd’hui travailler depuis leur domicile au moins une fois par semaine.
Plus précisément, on note qu’avant la crise, seuls 7 % pratiquaient le télétravail 3 fois par semaine, alors qu’ils sont aujourd’hui 17 % dans ce cas. Près de la moitié des personnes interrogées (44 %) est même en télétravail à plein temps. Globalement le rythme idéal semble être entre 1 et 3 jours de télétravail par semaine, selon plus de la moitié des personnes interrogées (57 %).
Pour une majorité de ces professionnels (65 %), le travail n’est pas une contrainte. Au contraire, c’est une aubaine. Les principales raisons ? Le confort lié aux transports, à la flexibilité des horaires et au temps passé avec la famille (44 %). Près d’un autre tiers (27 %) estime que leur poste ne nécessite pas de présence physique quotidienne sur site.
Parmi ceux qui n’apprécient pas le télétravail (14 % des répondants), ils avancent à 37 % la crainte d’un empiètement du professionnel sur la sphère privée, quand près d’un tiers (29 %) revendique le besoin de sociabilisation. Ils sont aussi 14 % à dire que leur lieu de vie n’est pas adapté au télétravail.
Le télétravail est-il voué à perdurer ?Plus des trois quarts des répondants (77 %) souhaitent conserver leur nouveau rythme de télétravail même après la crise sanitaire. Parmi ceux qui ne le souhaitent pas, il faut noter que près de la moitié (45 %) est en télétravail à temps plein depuis le début de la crise.
« Le télétravail est apprécié par les professionnels de l’IT. Cependant ils expriment aussi le besoin de trouver le bon équilibre afin de garder une vie sociale et la dissociation vie privée/vie professionnelle pour, in fine, préserver leur bien-être. » explique Thomas Carlier, Manager de Fed IT. « C’est une donnée importante que les entreprises doivent prendre en compte » conclut-il.