En cherchant à tout prix à déployer la RPA (Robotic Process Automation) pour automatiser/robotiser leurs processus, les entreprises prennent le risque de commettre une erreur fondamentale, adopter une approche big bang...
La révolution de l’automatisation et de la robotisation est en marche, et elle prend la forme de ce que certains experts nomment d’une révolution : la RPA (Robotic Process Automation).
Le problème est que cette approche aligne de nombreuses incertitudes, en particulier sur les meilleurs processus pour lancer l’automatisation… Par contre, les organisations misent tellement sur les avantages attendus de la robotisation qu’une majorité d’entre elles se disent prêtes à adopter une approche big bang.
Puisque la révolution est là, autant en profiter tout de suite.
Cela se traduit dans la sagesse classique des projets informatiques par des investissements initiaux élevés associés aux logiciels, au matériel et aux services de conseil. Une pratique qui aujourd’hui, dans un monde piloté par l’innovation et l’agilité, se terme trop souvent par un échec.
Certes les DSI y sont habitués, mais n’est-il pas temps de changer la donne ?
Le temps est en effet venu pour entraîner la prochaine révolution de la productivité et gérer l’automatisation d’adopter pas si nouvelle que cela mais si logique approche, celle du ‘people first’, de placer l’homme avant le robot.
L’un des principes des RPA est de donner à chacun ‘son’ assistant numérique. DOnc clairement le pouvoir initial est entre les mains des personnes qui effectuent le travail concerné… Et ces personnes savent mieux qui quiconque ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas au sein de leurs process.
Aujourd’hui parfois appelées ‘développeurs citoyens’, ces mêmes pêrsonnes possèdent les connaissances, les compétences et la compréhension nécessaires pour sélectionner et développer de manière cohérente les meilleures tâches et processus à automatiser.
Une fois ces derniers testés et approuvés, ils peuvent être déployés à l'échelle de l'entreprise, en mode assisté (les robots interagissant avec les humains) ou en mode sans surveillance (les robots agissant de manière indépendante).
Ainsi, à partir d’une plateforme RPA, les meilleures automatisations auront été filtrées, testées, préparées, et seront prêtes à être redimensionnées en vu d’être déployées.
La prise en compte en priorité de l’humain est une opportunité que les organisations doivent saisir afin de rendre le trajet RPA plus fluide, en permettant de commencer petit, d'apprendre rapidement et d'évoluer de manière transparente. Cela permet de réduire les risques globaux liés au projet et d’éviter des coûts initiaux élevés qui peuvent rendre encore plus difficile la réalisation d’un ROI positif.
Et le facteur humain ainsi placé en priorité facilitera l’engagement agile des équipes de l’entreprise, l’adoption de l’automatisation et des robots, et la transition vers de nouveaux modèles tant économiques que culturels et humains.
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