La capacité de stockage mondiale (base installée) pourrait atteindre 11,7 zettaoctets en 2023, relève IDC dans son rapport « The Digitization of the World. From Edge to Core » (Data Age 2025). Le volume de données va très fortement augmenter, en partie à cause de l’IoT.
Les données sont au cœur de la transformation numérique. Les entreprises utilisent les données pour améliorer l’expérience client, conquérir des marchés, améliorer les performances des collaborateurs et des processus plus performants…
Les données sont aussi au cœur même des expériences d’utilisation modernes et des services reposant sur des technologies de prochaine génération, telles que l’informatique cognitive, l’Internet des objets, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique (Machine Learning, ML).
Résultat, le volume de données ne cesse d’exploser. Selon le cabinet IDC, la production de data passerait de 33 zettaoctets en 2018 à 175 zettaoctets (175 milliards de téraoctets) en 2025.
En découvrant cette explosion du volume, on pourrait craindre une pénurie de capacité de stockage. En réalité, seuls 1 à 2 % des données créées ou répliquées chaque année sont sauvegardées ou stockées pour une période donnée.
La majorité des informations sont donc analysées ou consommées en temps réel. Une grande partie des données de la datasphère ne sera pas stockée de manière permanente. Selon IDC, la capacité de stockage installée en EMEA n’excédait pas, en 2018, 15 % de la datasphère de la région. D’ici à 2025, elle sera légèrement supérieure à 8 %.
L’un des principaux moteurs de la croissance étant le cloud, IDC prévoit que les octets installés dans le Cloud public augmenteront pour passer de 4 % en 2015 à 42 % en 2025.
Dès 2021, IDC estime que la part des données sauvegardées dans le cloud dépassera celle dans les datacenters traditionnels.
Aujourd’hui, plus de 5 milliards d’individus utilisent chaque jour des données. D’ici 2025, ils seront 6 milliards, soit 75 % de la population mondiale. En 2025, chaque personne connectée exploitera des données au moins une fois toutes les 18 secondes.
Des données toujours pas sécurisées
La plupart de ces interactions sont rendues possibles grâce aux milliards d’appareils IoT connectés à travers le monde, lesquels devraient générer plus de 90 Zo de données en 2025.
Mais cette exploitation de la data imposera de renforcer leur protection. Mais toutes les entreprises ne prendront pas les mesures adéquates.
IDC estime qu’en 2018, 56 % des données de la datasphère devraient faire l’objet d’une protection en termes de sécurité. Dans six ans, cette part atteindra 66 %. Pourtant, le pourcentage de données requérant une protection et qui en bénéficient réellement changera à peine, passant de 45 % à 50 %.
Les fuites de données ne sont pas prêtes à s’arrêter…
Source : IDC