Pour une intégration réussie de l’automatisation, la collaboration entre l’informatique et les équipes métiers s’avère essentielle pour surmonter les problèmes de sécurité et d’intégration, et améliorer l’agilité.

L’année 2020 a provoqué un changement majeur dans le mode de fonctionnement des entreprises et des équipes informatiques. La trajectoire de la transformation numérique a été infléchie et accélérée, bouleversant les plans des entreprises qui ont dû réorienter leurs dépenses pour assurer la continuité de l’activité. Plusieurs mois plus tard, la résilience et l’agilité sont devenues incontournables pour préparer l’entreprise à de futures crises. Dans ce contexte, l’automatisation a pris une nouvelle dimension.

Outre ses fonctions recherchées d’amélioration de la productivité et l’efficacité opérationnelle, elle est devenue un outil de résilience permettant d’automatiser la gestion des processus par exemple. D’après une étude de Mulesoft, 92 % des entreprises françaises ont mis en œuvre ou sont en train de mettre en œuvre des initiatives d’automatisation, telles que la rationalisation des processus d’accueil des employés, afin d’améliorer la productivité et l’efficacité opérationnelle. 89 % voient l’automatisation comme un moyen de créer de meilleures expériences client connectées.

Faire collaborer l’IT et les métiers pour réussir

Cependant, l’étude de Mulesoft révèle que la collaboration entre l’informatique et les équipes métiers s’avère essentielle pour surmonter les problèmes de sécurité et d’intégration de l’automatisation. Le constat chiffré est clair selon cette étude : plus de 75 % des initiatives d’automatisation sont freinées par les problèmes de sécurité et les silos de données. « Les équipes informatiques et métiers travaillant en étroite collaboration peuvent réduire, voire éliminer, les silos organisationnels, ce qui réduit considérablement les délais de commercialisation », explique le rapport.

Bien que la plupart des entreprises reconnaissent la nécessité de responsabiliser les équipes commerciales afin de soulager l’informatique des contraintes opérationnelles, la majorité d’entre elles restent méfiantes quant aux implications en matière de sécurité : 88 % des répondants français ont admis que les problèmes de sécurité les empêchaient, au moins dans une certaine mesure, de permettre aux utilisateurs non techniques d’intégrer des sources de données.

Les choses évoluent toutefois, doucement : 82 % des répondants français affirment que l’alignement de l’informatique et des fonctions opérationnelles s’est amélioré au cours des 12 derniers mois, ce qui a entraîné un certain nombre d’avantages, notamment une meilleure collaboration (63 %), une meilleure expérience client (58 %) et une efficacité opérationnelle (49 %). « 

« En trouvant de nouvelles façons de s’aligner, de collaborer et de co-créer de la valeur, les équipes informatiques et commerciales peuvent atteindre les objectifs de l’entreprise plus rapidement. Les organisations qui ne le font pas risquent de se retrouver sur la voie lente et de prendre du retard sur la concurrence », conclut le rapport.