À mesure que les entreprises élaborent leur stratégie à long terme pour s’adapter au mode de travail hybride, le modèle de sécurité dans le cloud apparaît comme la solution qui a la préférence des décideurs informatiques.

Un an et demi après le choc du premier confinement et la mise au télétravail des salariés, le mode de travail dit hybride fait désormais partie des modes d’organisation du travail dans les entreprises. Les entreprises réfléchissent à présent à la manière de faire évoluer leurs architectures réseau et de sécurité pour préserver les avantages du travail hybride en termes de productivité et d’attractivité, tout en réduisant les risques de violation de la sécurité. Après l’urgence de la prise en charge du travail à distance pendant la pandémie, elles ont pris conscience des limites de leurs systèmes existants.

Ainsi, pour rendre les ressources de l’entreprise disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et d’offrir une expérience utilisateur sécurisée et rationalisée, les entreprises transforment leurs infrastructures de réseau et de sécurité. Afin de mieux comprendre comment les entreprises préparent le futur pour pérenniser ce modèle, Palo Alto Networks a réalisé une étude sur l’état de la sécurité du travail hybride, State of Hybrid Work Security 2021. Les enquêteurs ont interrogé 3 000 professionnels travaillant dans l’informatique d’entreprise et impliqués dans la sécurité de l’information, les opérations de réseau et le développement d’applications.

« Modifier le patchwork de solutions non intégrées »

Lors du premier choc, 67 % des entreprises ont accéléré leur transformation. Elles ont simultanément augmenté les capacités de leurs architectures d’accès à distance et mis en œuvre de nouvelles technologies dans le but de faire évoluer leur infrastructure. « Beaucoup se sont contentées d’augmenter la capacité de leur architecture actuelle à ce moment-là, explique le rapport, mais ce n’était pas une solution à long terme, puisque 64 % d’entre elles prévoient de modifier leur architecture d’accès à distance au cours des 24 prochains mois ».

Les organisations commencent à se rendre compte des lacunes de leur stratégie de sécurité à distance, qui, pour 59 % des personnes interrogées, consistait en des solutions ponctuelles ad hoc. « Quarante-neuf pour cent constatent que ce patchwork de solutions non intégrées entraîne des angles morts qui les empêchent de hiérarchiser les risques et de prévenir les menaces », affirme le rapport.

Cybersécurité : le modèle distribué plébiscité

Alors que la plupart des organisations ont stabilisé leur réseau et l’accès à distance, un quart à un tiers des personnes interrogées a encore du mal à fournir une expérience utilisateur positive et bien équilibrée. Plus d’un an et demi après, les entreprises continuent de batailler avec des problèmes importants, la sécurité arrivant en tête de liste pour 51 % des répondants, suivie de près par la qualité du service (48 %) et la complexité technique (47 %).

D’après l’enquête, 61 % des répondants ont affirmé que leurs entreprises ont eu des difficultés avec leur accès à distance ainsi que les défis de sécurité que la pandémie et le travail hybride ont créés. C’est la raison pour laquelle, les entreprises se tournent vers le modèle distribué de sécurité. Dans ce contexte, le cloud apparaît comme la solution la plus appropriée : 71 % des répondants s’attendent à ce que leur sécurité soit en grande partie ou entièrement migrée dans le cloud au cours des 24 prochains mois.