L’impact du stockage de données sur le climat est un sujet de préoccupation dans le domaine de l’IT, décideurs et salariés étant à ce titre tous concernés (respectivement à 95 et 74 %), en particulier les salariés les plus jeunes (39 % des 18-24 ans contre 23 % des 50 ans et plus).
C‘est ce qui ressort d’une étude commanditée par Stordata, spécialisé dans les solutions de gestion de données et de transformation du SI. Il y a une prise de conscience croissante, chez les décideurs IT et les salariés :
- 91% des décideurs IT français sont convaincus qu’une meilleure gestion du stockage des données est susceptible d’avoir un impact important sur la réduction des émissions carbone.
- 86 % des décideurs IT français sont conscients que le stockage excessif de données contribue à accroître de manière significative l’empreinte carbone de leur entreprise.
- 39 % des décideurs IT français soulignent un besoin d’investissement dans une infrastructure informatique plus efficace et durable.
Face au volume important de données inutilisées et alors que 35 % des décideurs IT anticipent une augmentation des besoins en matière de stockage, ils sont déjà 89 % à déclarer supprimer régulièrement des données pour libérer de l’espace.
Les décideurs IT sont par ailleurs 86 % à être conscients que le stockage excessif de données contribue à accroître de manière significative l’empreinte carbone de leur entreprise. Et 85 % d’entre eux disposent déjà dans leur effectif d’un responsable en charge du contrôle et/ou de la réduction de l’empreinte carbone de leur centre de données.
Gestion pertinente des données
Ils sont ainsi 40 % à évoquer le passage à l’informatique virtualisée dans le cloud, 39 % à souligner un besoin d’investissement dans une infrastructure informatique plus efficace et 36 % à attendre une amélioration de la planification de la capacité de stockage.L’apparition de technologies spécifiques pour une gestion plus pertinente des données (IA, informatique en cloud, machine learning, stockage en périphérie ou sur bande magnétique, etc.) est également bien accueillie.
Mais tout n’est pas encore parfait. Alors que les entreprises françaises ont conscience de la quantité de données inutilisées qu'elles stockent, beaucoup n'ont pas trouvé de moyen efficace pour s'attaquer à ce problème de manière proactive.
Si les objectifs d’efficacité et de durabilité sont aujourd’hui au premier plan, il y a encore des progrès à faire !