Le retour au travail ne signifiera pas un retour à la normale. Un monde hybride (mixte de télétravail et de travail au bureau) apparait comme de plus en plus probable. Dans ce contexte, de nombreuses entreprises envisagent d’intégrer le SaaS comme réponse à la pandémie de COVID-19, selon une étude d’Aruba.
Le cloud devient plus que jamais un pilier majeur de la résilience des entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. Si la plupart des projets informatiques ont été retardés ou reportés en raison de la COVID-19, beaucoup de responsables IT prévoient d'investir plus qu'auparavant dans des capacités clés pour répondre aux nouvelles demandes des entreprises et de leurs collaborateurs.
Malgré le ralentissement économique, cette étude note donc que la plupart des décideurs informatiques ont déclaré avoir obtenu des niveaux d'investissement similaires, voire supérieurs, de la part de leurs organisations en raison de leur rôle important dans la coordination des équipes.
Ils se tournent vers de nouvelles capacités telles que l'automatisation basée sur l'IA, la gestion de réseau à distance via le cloud et l'amélioration de la maintenance pour les réseaux qui font face à des demandes plus importantes qu'auparavant.
Ce sont les principales conclusions d’une enquête menée auprès de 2 400 décideurs informatiques interrogés par la société d'études Vanson Bourne, pour le compte d’Aruba.
Selon ce rapport intitulé « Preparing for the post pandemic workplace », près de 40 % des responsables informatiques ont déclaré qu'ils prévoyaient d'augmenter leurs investissements dans les réseaux basés sur le cloud.
Un tiers (35 %) a déclaré s'intéresser aux réseaux basés sur l'intelligence artificielle (IA). Le rapport a également constaté que les organisations augmentent leur utilisation des services sous forme d'abonnement.
Entre 2020 et 2022, la proportion moyenne des services informatiques consommés par abonnement passera de 34 % à 46 %, selon l'enquête, ajoutant que l'utilisation des solutions informatiques en tant que service augmentera d'environ 72 % dans le même temps.
Mais cette évolution varie selon les continents. « Les principaux marchés européens ont montré un appétit constant pour une approche plus traditionnelle : une part supérieure à la moyenne des décideurs aux Pays-Bas (20 %), en Espagne (16 %), en France (15 %) et au Royaume-Uni (14 %) ont déclaré qu'ils continueraient à ne faire que des investissements en CapEx, tout comme 17 % aux États-Unis ».
Ce rapport pointe aussi des divergences selon les secteurs d’activité. Ainsi, 66 % des responsables IT de l'industrie hôtelière et d'accueil, qui est fortement touchée par la pandémie, explorent désormais un modèle d'abonnement, devant les secteurs informatiques, technologiques et télécoms (58 %).
Plus de 50 % des répondants ont déclaré qu'ils envisageaient des modèles d'abonnement pour leurs besoins en matériel ou en logiciels. Pour les leaders informatiques de la région Asie-Pacifique, le chiffre atteint 61 %, la Turquie et l'Inde se situant à 70 % ou plus. Même si les chiffres varient selon les régions, environ un tiers de tous les décideurs ont déclaré lors de l'enquête qu'ils prévoyaient d'investir dans l'analyse et la cyberassurance, la technologie de réseau basée sur l'IA et le calcul de pointe. C'était particulièrement vrai pour les entreprises en Inde, en Chine, à Hong Kong et en Australie.