Elles ont adopté, sans hésiter, des plateformes, des outils et des applications
low-code/no-code pour faciliter le travail de leurs équipes et services. Néanmoins, en ajoutant si rapidement ces nouveaux logiciels, certaines organisations n’ont pas réfléchi à leur utilisation et à leurs avantages.
D’après notre enquête, plus de la moitié des responsables informatiques utilisent quotidiennement plus de 4 outils dans le cadre de leur travail et déclarent pouvoir se passer de plus de 2 de ces outils sans incidence sur leur productivité. Alors, en quoi consiste le grand nettoyage en 2023 ?
Consolidation
Étant donné la situation actuelle, les entreprises passent leurs budgets au peigne fin. Dans ce contexte, les responsables informatiques sont amenés à passer en revue la longue liste des logiciels accumulés et à déterminer ceux qui sont essentiels, ceux qui peuvent être consolidés et ceux qui ne le sont pas. Toutefois, réduire la liste des logiciels n’est pas seulement un point positif pour le budget. En effet, cela encourage également tout le monde, du service informatique au marketing en passant par le service client, à regrouper des applications distinctes dans un seul et même système.La consolidation du parc technologique présente un avantage non seulement pratique, mais aussi en termes de productivité. D’après une étude d’Harvard Business Review, les collaborateurs basculent entre les applications et les sites web près de 1 200 fois par jour. On peut qualifier ce phénomène de « taxe de basculement », qui correspond au temps nécessaire pour passer d’une interface à l’autre et qui peut représenter jusqu’à 9 % du temps de travail annuel.
Enfin, 85 % des responsables informatiques pensent que la consolidation des logiciels leur simplifiera la vie. Même s’il s’agit de logiciels automatisés, le fait d’en avoir trop ralentit les équipes tout autant que le fait de ne pas en avoir assez. Fait intéressant : plus de 50 % des responsables informatiques ont déclaré que leur budget consacré aux logiciels allait probablement augmenter en 2023. Les entreprises sont prêtes à investir dans les logiciels, à condition qu’il s’agisse des bons.
Définir un cadre
À l’heure de la transformation numérique, les entreprises poussent leurs collaborateurs à se doter de technologies et d’outils pour automatiser, optimiser et simplifier leurs tâches. Plus les équipes grossissent et plus elles multiplient les logiciels pour développer des solutions personnalisées.Si cela est assez fascinant, cela pose aussi quelques problèmes. En effet, si chacun crée ses propres outils en silos, le désordre est vite arrivé. Par exemple, il est beaucoup plus efficace de créer un outil permettant de relier les activités de marketing et de vente que de laisser chacun de ces services utiliser une série de plateformes sans lien entre elles.
Accueillir la génération Z
La génération Z est là. Elle termine ses études, entre dans la vie active et exerce une influence déterminante sur le marché du travail. Génération la plus technophile à ce jour, elle apporte un regard totalement neuf sur le monde du travail, tant en termes de culture que de savoir-faire technique.Ils sont pionniers lorsqu’il s’agit d’introduire et d’utiliser les nouvelles technologies et applications car ils le font déjà au quotidien. Les entreprises doivent fournir aux nouvelles générations des outils aussi conviviaux et intuitifs que ceux qu’elles utilisent déjà. En effet, les nouveaux collaborateurs de la génération Z sont souvent les premiers à identifier les processus inefficaces ou l’utilisation non intuitive de certains outils. Aux entreprises de tirer parti de leur maîtrise du digital et de s’inspirer des interfaces avec lesquelles ils interagissent au quotidien.
Que nous réserve l’année à venir ?
2023 promet d’être passionnante sur le plan informatique. Certes, on entamera une nouvelle phase de la transformation numérique (de la simple adoption à une consolidation et une intégration complexe), mais on assistera également à une implication plus importante des services IT dans les activités de l’entreprise. Les responsables informatiques veulent pouvoir décider plus judicieusement des méthodes de travail et estiment, désormais, que les services informatiques représentent un élément déterminant des activités de l’entreprise.L’objectif pour 2023 sera de définir un cadre dans lequel tous les collaborateurs pourront disposer de l’autonomie et de la flexibilité nécessaires pour élaborer des systèmes adaptés à leurs besoins et assurer leur bon fonctionnement.
Par Gad Amar, directeur régional de Monday.com