Alors, la vidéo, affaire de spécialistes ou faite maison ? Les 2 mon capitaine !
Avis d’expert de Michel Mariet, Directeur Marketing Partenaires EMEA & Transformation Numérique, Oracle. Et Président du CMIT. @MichelMariet @CMITfr
Ce domaine n’échappe pas à l’Ubérisation … le terme est lâché même s’il est moins en vogue en ce début 2017.
La vidéo institutionnelle continue à faire appel à des professionnels car il faut allier haute qualité, mise en scène, acteurs, travail d’éclairage, prise de son, montage et traitement post production. Mais la vidéo, format alternatif au texte, capturée dans l’instant, courte, qui va générer le volume des diffusions et consommations sur des plateformes publiques (Snapchat, Twitter, YouTube …), est à la portée de tous.
Les jeunes générations savent filmer et monter. Les outils _smartphone, YouTube …_ démocratisent la vidéo en faisant tomber les barrières du matériel et des logiciels il y a 10 ans. Une commodité, sans parler du prix qui n’est plus à acquitter pour filmer, monter et publier. Par exemple, YouTube permet de monter, flouter, sous titrer et apporte un tableau de bord pour analyser : une boîte à outils suffisante pour bien des usages. Retransmettre en live (streaming) une session, enregistrer un témoignage client, adresser un message vidéo sur Twitter ou via email plutôt qu’un texte est à la portée de toutes et tous.
La production de vidéo en B2B, en dehors de la maitrise marketing & communication par les commerciaux par exemple, va s’accélérer pour créer des contenus personnalisés, courts capables de capturer l’attention et porter un message précis. Cette production de contenu va s’internaliser, les équipes se dotant d’un studio mobile pour quelques K€.
Attention, un minimum d’éducation et de règles est salutaire pour le respect des règlementations et de la marque : par exemple, en ajoutant un cartouche signature et un générique à chaque vidéo diffusée publiquement.
Image d’entête 510225846 @ iStock Jane_Kelly