Aujourd’hui, les clients sont à la recherche de solutions leur permettant de mieux gérer et fiabiliser la chaîne de traitement de données, qui couvre toute la durée de vie de la donnée en entreprise, afin de transformer leurs données hétérogènes et en silos, en données cohérentes, de qualité et facilement compréhensibles par les utilisateurs. Et si la solution se trouvait dans le Master Data Management (MDM) ?
Vers une chaîne analytique plus agile
Le nerf de la guerre dans tout projet de BI en entreprise est de mettre en œuvre une chaîne analytique qui soit agile et rapide, afin de mettre à disposition des données mises en qualité, standardisées et sûres aux utilisateurs métiers en quasi-temps réel. Plus les entreprises sont complexes, internationales avec des systèmes décisionnels disparates, plus cela peut être fastidieux. Toutefois, une fois mise en œuvre, les bénéfices de cette chaîne analytique sont au rendez-vous, en permettant d’accélérer la mise à disposition de données de qualité, au bon endroit, au bon moment pour couvrir des besoins métiers en constante évolution.Qu’elle s’opère en amont, ou en parallèle d’un projet de BI, la mise en place d’une solution de MDM contribue fortement à simplifier la mise en œuvre, la gestion de la chaine analytique et à en assurer la flexibilité. L’essence même d’un tel projet est d’obtenir des indicateurs de qualité, qui, à leur tour, fournissent immédiatement une donnée à jour, fiable, enrichie et consolidée. Les analyses qui en découlent sont alors beaucoup plus pertinentes et sécurisent la prise de décision au moment opportun.
L’essor de nouvelles architectures de données
Au-delà des apports techniques, la mise en place d’un projet de MDM contribue à accélérer de manière significative le développement d’une culture de la donnée au sein de l’entreprise. Lors d’un tel projet, les équipes, tant IT que métiers, doivent s’accorder sur un ensemble de définitions pour établir un langage commun, par exemple, qu’est-ce qu’un client ? Une transaction ?Cet alignement entre les acteurs sur une vision commune va faciliter la mise à disposition d’un socle data commun aux différents métiers et ainsi concrétiser la stratégie concernant de nouvelles architectures de données, à l’image du data mesh et du data hub.
Enfin, la corrélation entre projets MDM et BI va grandement faciliter les initiatives autour de la donnée, puisque le MDM apporte une méthodologie et une culture qui, définies en amont, aident l’ensemble des acteurs, qu’ils soient IT ou métiers, à collaborer et à partager une vision commune de la donnée. C’est un bénéfice très appréciable, car quand une équipe métier réfléchit à son besoin BI, elle va également réfléchir à son patrimoine data. Il s’opère alors un travail d’architecture autour de la data, dans lequel l’équipe métier est acteur et non simplement consommateur.
Allier BI et MDM apparaît donc comme une évidence pour toute stratégie data en entreprise. Si l’un ou l’autre est évidemment possible, les entreprises qui rencontrent des difficultés à construire leur BI trouveront leurs réponses dans le MDM. Car aujourd’hui, si les outils de BI sont facilement exploitables par les métiers en self-service, l’enjeu réside dans la mise à disposition de données lisibles et compréhensibles. C’est là que le MDM entre en jeu dans le processus décisionnel.
Au-delà de la BI, le MDM démontre projet après projet sa capacité à apporter de la valeur métier sur d’autres axes, tels que gains de productivité, économies de coûts et efficacité opérationnelle.
Par Julien Peltier, directeur avant-vente et consulting EMEA chez Semarchy