Gras Savoye Willis Towers Watson, RH&M et ABV Group ont dévoilé les résultats de leur Baromètre des DRH, réalisé en partenariat depuis 6 ans. Cette édition 2021, à laquelle ont participé 120 DRH d’entreprises et industries de toutes tailles et secteurs, rend compte de l’impact de la pandémie sur la fonction RH, en mettant « en lumière le rôle crucial des équipes RH dans l’accompagnement des projets de transformation numérique des entreprises ».
La transformation numérique reste une priorité majeure pour 35 % des entreprises en 2021, vs 33 % en 2020. Face à cet enjeu pour les années à venir, soutenir et accompagner la transformation de l’entreprise est la priorité pour 88 % des DRH et même la priorité absolue pour les deux tiers d’entre eux. Moderniser, numériser et transformer la fonction RH arrive dans la liste de priorités de 42 % des répondants.
En somme, quelle que soit la taille de l’entreprise, la fonction RH s’inscrit durablement comme étant une fonction stratégique pour les entreprises.
En revanche, malgré la mise en place du RGPD, la cybersécurité reste toujours éloignée des priorités des DRH en 2021, avec 1 % de répondants. Beaucoup considèrent encore que c’est un problème qui relève uniquement des fonctions informatiques.
Améliorer l’efficacité de la RH par la numérisation
Concernant l’efficacité de la fonction RH elle-même, les priorités portent sur l’évolution du SIRH (69 %) et la numérisation (65 %), mais également l’analyse des données RH (58 %), l’analyse de la performance de la fonction RH (58 %) et la mise en place de tableau de bord (53 %). Ces tendances restent fortes depuis plusieurs années. On note aussi l’évolution de l’utilisation du SIRH à des fins de simulation financière à 24 %.
En matière de transformation numérique des processus RH, la formation (74 %), les processus administratifs (69 %) et l’évaluation (68 %) semblent être les domaines prioritaires. La numérisation du processus de recrutement quant à lui est en baisse par rapport à 2020, 67 % vs 86 %. Cela traduit la volonté de simplification du processus pour accompagner les salariés dans leur développement et dans l’amélioration de leur performance, et, dans le contexte actuel, de renforcer leur engagement. La gestion de la rémunération et la mobilité interne viennent tout naturellement à la suite avec respectivement 54 % et 33 %.