Ivanti, l’éditeur de Neurons, la plateforme de gestion des actifs informatiques, et SentinelOne, le spécialiste de la cybersécurité, unissent certaines fonctions de leurs produits phares pour proposer une solution plus complète de protection et de gestion des correctifs. Les deux entreprises vont intégrer leurs meilleures technologies (IvantiNeurons for Patch Management et la plateforme SentinelOneSingularity XDR) pour assurer l’évaluation, la priorisation et la remédiation des vulnérabilités. Les fonctions combinées permettent de mieux protéger les postes client et de réduire les surfaces d’attaque en détectant rapidement les vulnérabilités et en les corrigeant dans toute l’entreprise, en un seul clic.
Aujourd’hui, les vulnérabilités non corrigées des applications et des OS restent l’un des vecteurs d’attaque les plus souvent exploités par les pirates. Ils peuvent exploiter les vulnérabilités plus rapidement que jamais. Selon le rapport Ransomware Index Report Q1 2022, les groupes de pirates peuvent exploiter les vulnérabilités dans les huit jours qui suivent leur divulgation par les fournisseurs. Ainsi, chaque vulnérabilité est une course contre la montre entre l’entreprise qui veut fortifier ses actifs et les attaquants qui cherchent à exploiter tous les moyens pour pénétrer toutes les cibles.
Re médier rapidement aux menaces
Pour faire face à ce défi, la solution intégrée Ivanti et SentinelOne va fournir aux équipes Sécurité et IT le contexte et l’intelligence nécessaires pour débusquer l’exposition de leur entreprise aux vulnérabilités, y compris celles liées aux rançongiciels, et leur permettre de remédier rapidement à ces menaces. « Ensemble, Ivanti et SentinelOne vont aider les entreprises à réduire sensiblement le temps moyen de détection, de découverte, de remédiation et de traitement des cybermenaces, en particulier concernant les vulnérabilités critiques liées ou associées aux ransomwares », affirme le communiqué conjoint.
Pour faire face aux besoins des entreprises avec une solution unifiée, et éviter l’empilement des couches applicatives, ce type de partenariat est devenu monnaie courante. Comme le formule Jay McBain, ex-analyste chez Forrester, après la décennie des ventes, puis celle du marketing, voici « la décennie des écosystèmes et des partenariats ».