Un nouveau rapport d’Automox identifie les défis de la sécurisation des endpoints. Il révèle que la mise à jour et la sécurisation permanentes des terminaux sont devenues encore plus difficiles l’année dernière.

Les entreprises continuent de se battre contre la complexité de l’utilisation de plusieurs outils existants pour gérer et sécuriser l’environnement de travail actuel. Si l’on en croit Automox, qui a interrogé 500 professionnels de l’IT au niveau mondial, la majorité des équipes (60 %) utilisent plus de dix solutions pour sécuriser et mettre à jour leurs terminaux.

Selon cette plateforme d’intégration des patchs de sécurité, cette situation n’est pas optimisée. Elle se traduit par un grand nombre de processus manuels et d’inefficacités. Trop de failles ne sont pas corrigées rapidement.

Car les équipes ITops ne sont pas assez nombreuses pour gérer un parc de terminaux de plus en plus important et hétérogène. La majorité des équipes ITOps (84 %) pensent que leur capacité à gérer les endpoints peut encore être améliorée, car l’automatisation reste sous-utilisée, ce qui aggrave les problèmes actuels.

Dans le même temps, la charge que représente la mise à jour permanente d’un si grand nombre d’endpoints, avec autant d’outils différents, augmente les risques pour l’entreprise et peut avoir un impact sur l’expérience des employés.

La majorité des équipes ITops (84 %) pensent qu’il y a une marge d’amélioration significative dans leur capacité à gérer les terminaux et la plupart des personnes interrogées considèrent l’automatisation comme l’une des meilleures solutions à cette problématique.

Plus de 90 % des professionnels ITops qui conviennent que l’automatisation améliore l’agilité de l’informatique, améliore la posture de sécurité, améliore la productivité et réduit les coûts.

D’ailleurs, les entreprises prévoient d’investir dans l’automatisation et les systèmes de sécurité enfouis.

L’enquête d’Automox a également montré que le travail à distance n’est pas devenu le modèle de facto, les entreprises se tournant vers des modèles hybrides permanents : les entreprises dont 80 % ou plus des employés travaillent à distance ont diminué, contrebalancées par une hausse (58,5 %) des modèles de travail hybrides.