Le 30 janvier prochain, un nouvel abonnement d’entrée de gamme viendra compléter l’offre de bureautique et de collaboration de Microsoft, Microsoft 365 Basic. L’offre est destinée au grand public et aux étudiants et coûtera 1,99 $ par mois ou 19,99 $ par an. Elle sera disponible dans le monde entier, sur le site Web de Microsoft et à partir des applications OneDrive et Outlook. Outre les logiciels de bureautique de base, la suite comprendra 100 gigaoctets de stockage dans le cloud et l’accès au support en cas de besoin d’aide sur Microsoft 365 et sur Windows 11.

Les abonnés actuels à OneDrive 100 Go passeront aussi automatiquement à Microsoft 365 Basic le 30 janvier 2023. Cependant, les fonctions de sécurité avancées de OneDrive ne seront accessibles aux abonnés à cette offre que plus tard dans l’année. En effet, Microsoft prévoit d’améliorer Microsoft 365 Basic avec des fonctions de sécurité avancées comme la protection contre les rançongiciels et les liens de partage protégés par mot de passe dans OneDrive.

Dix ans après la création de sa suite bureautique en mode SaaS, Microsoft adapte son offre en proposant un prix d’entrée abordable accompagné d’un espace de stockage et du support en ligne. Mais l’augmentation des ventes, grâce à des prix abordables, n’est que la partie émergée de l’iceberg : Microsoft prépare déjà la segmentation de ses futures offres, à l’aube d’une évolution majeure sur le marché des suites de bureautique et de collaboration. Il est à l’aube d’une évolution majeure avec l’arrivée à maturité des technologies basées sur le traitement du langage naturel, plus précisément sur les grands modèles de langue ou large langage models (LLM), comme ChatGPT, qui bousculent un marché qui est déjà marqué par la multiplication des solutions et une concurrence accrue.  

L’IA améliore la capacité des logiciels à « comprendre »

Du fait que de plus en plus d’entreprises proposent des services similaires, elles se font concurrence sur les fonctions, les prix et le support client. Cela conduit à l’intégration de plus d’innovations et au développement de nouvelles fonctions, concomitante avec une réduction des prix. Dans ce contexte, l’IA basée sur le traitement du langage naturel promet de nouvelles avancées dans deux domaines fonctionnels inhérents aux suites bureautiques : la production/rédaction de contenus (textes, tableaux, graphiques, présentations…) et la création de processus, comme le traitement automatique des documents.

En effet, les grands modèles de langage peuvent être utilisés pour améliorer la capacité des logiciels de bureautique à comprendre et à répondre aux commandes et aux requêtes en langage naturel, facilitant ainsi la création et la modification de documents par les utilisateurs. Grâce à leur capacité à comprendre et à générer du texte, ces modèles de langage peuvent être utilisés pour automatiser les tâches répétitives, telles que la mise en forme de documents, la saisie de données et même la rédaction.

Ils permettent aussi d’améliorer la capacité des suites bureautiques à rechercher et à récupérer des documents, y compris celle de comprendre le contexte et l’intention. Par ailleurs, dans les domaines de la collaboration et de la communication, l’IA peut être utilisée pour améliorer la capacité des suites bureautiques à générer automatiquement des résumés de réunion ou en suggérant des actions basées sur le contenu d’un courriel ou d’un document.