Implanté à Angers depuis le rachat de Bull en 2014, Atos annonce un investissement de 60 millions d’euros pour l’édification d’une usine du futur, « un accélérateur pour l’innovation, la décarbonation et l’emploi », affirme l’ESN. À Angers, Atos produit et teste ses supercalculateurs, son simulateur quantique, ses serveurs haut de gamme et ses produits et technologies de cryptologie et cybersécurité. Les technologies développées dans cette usine sont utilisées par des clients du monde entier — le CEA, Météo France, le GENCI, l’agence nationale du calcul intensif ou encore des universités de recherches européennes — afin d’effectuer des prévisions météo, modéliser des crash tests automobiles ou encore exploiter la génomique à des fins de médecine personnalisée.

La nouvelle usine, qui couvrira huit hectares, s’appuiera sur les principes de l’industrie 4.0 pour renforcer la qualité et la performance du site, tout en répondant aux normes environnementales les plus exigeantes. Ce projet s’appuie sur les technologies de pointe qui stimulent la demande actuellement : la digitalisation, la cybersécurité et la sûreté, la connectivité (IoT), la robotique, la cobotique (collaboration homme-robot) ou encore l’ingénierie collaborative. Atos entend faire de cette usine un véritable centre d’innovation européen, « fleuron du Groupe à l’échelle internationale ».

« Le projet va permettre de doubler la capacité de production actuelle tout en améliorant la productivité de 30 %. Avec des niveaux de sécurité et de qualité à l’état de l’art et des coûts de fonctionnement réduits de 30 %, l’impact carbone sera optimisé pour répondre aux plus hauts standards du monde de l’industrie », affirme Atos.

À terme, ce projet devrait permettre la création d’une centaine d’emplois qualifiés. D’une durée de 5 ans à compter de l’instruction du permis de construire, le chantier affichera un coût total de 60 millions d’euros et représentera, selon Atos, « le plus important investissement industriel réalisé sur le territoire angevin au moins depuis le début des années 90.Il accompagne ainsi le développement d’un secteur porteur pour l’excellence industrielle française et participe au développement du territoire angevin et de la région Pays de la Loire ».