Tout le monde en parle, le marché explose, les applications se multiplient. Nouvelle panacée ou effet de buzz. Le low-code et le no-code sont sur les lèvres de tous les DSI. Dans un environnement concurrentiel tendu et où l’agilité est requise, se poser la question d’adopter ou non ces plateformes est légitime. Est-ce adapté à votre entreprise, à vos besoins, à vos ressources ? En suivant ces 6 indicateurs, vous pourrez décider en connaissance de cause et mieux appréhender le lowcode/no-code.  

Vous manquez de ressources, de compétences et de budget

Ce n’est pas un secret, les compétences techniques se font rares dans un contexte où l’on doit en faire plus pour atteindre ses objectifs business. En gommant une partie du développement, le no-code contribue à atténuer les contraintes en matière de ressources et de budget. Si votre équipe IT est restreinte, l’approche modulaire des plateformes
no-code permet de concevoir rapidement des applications et d’en assurer la maintenance sans recourir à une expertise pointue. Avec cette approche, votre équipe est tout à fait à même de mener à bien les projets sans recourir à des développements logiciels complexes. En utilisant ces plateformes, les temps de mise en œuvre sont réduits, tout comme les budgets de développements.  

Votre équipe vous demande de nouveaux logiciels

L’essor des applications en « libre-service », tant pour les partenaires, clients, employés et fournisseurs, crée une demande très forte demande d’applications utiles et pratiques pour répondre aux besoins quotidiens. Ces cas d’usages sont au cœur des plateformes no-code. Rapides à déployer, il est plus facile pour l’équipe IT de répondre aux sollicitations des parties-prenantes. Mieux, en formant les équipes métiers, chacun peut faire évoluer sa plateforme sans avoir recours au code. À l’identique, le recours aux API autorise l’automatisation de nombreuses tâches et mise en œuvre de workflow avec le parc de logiciels existant.  

Votre équipe veut maîtriser les projets de développement

De nombreuses entreprises ont connu l’époque des projets de développements en V, des chantiers dont on connaissait la date de début, mais rarement celle de la fin. Des projets où les parties prenantes étaient soigneusement tenues à l’écart. Le no-code signe l’arrêt de ces boîtes noires. Les entreprises et les équipes métiers attendent désormais des équipes informatiques une réaction rapide à leur demande, faute de quoi elles choisiront rapidement une solution alternative sur le cloud.

Pour les développeurs, le no-code est aussi l’occasion de se concentrer sur les projets à valeur ajoutée sans perdre de temps à coder des modules déjà prêts à l’emploi. Par ailleurs, cela permet aussi aux équipes de présenter rapidement des prototypes pour tester et valider un projet en amont de son développement.

Votre équipe a besoin de contourner la rigidité du legacy pour une meilleure expérience utilisateur

Toutes les entreprises ont un héritage technique plus ou moins lourd, mais qui est essentiel à son fonctionnement. Ces logiciels sont souvent peu adaptés à l’essor du travail collaboratif ou au libre-service et fermés à des applications tierces. En réponse, de nombreuses plateformes no-code proposent des connecteurs et des intégrations prédéveloppées pour se connecter facilement avec vos logiciels et améliorer l’expérience des collaborateurs. A l’identique, il vous sera facile de trouver une solution spécifique à un processus métier ou à l’automatisation de tâches répétitives. Si vous ne les trouvez pas, vos utilisateurs les trouveront !  

Votre équipe peine à accéder aux données pertinentes

Partager la donnée est une condition sine qua non pour favoriser la collaboration, aligner les équipes et favoriser une prise de décision optimale. Pour ce faire, les données doivent être faciles à collecter, à consulter, à visualiser et à utiliser. De nombreuses plateformes
no-code sont dédiées au traitement de la donnée et à l’automatisation de son traitement.

Ces solutions sont souvent accompagnées de formulaire de saisie de données intégrées ainsi que d’outils de reporting et d’analyse présentés sous forme de tableaux de bord. Ces outils sont aussi utiles pour les aspects de conformité ou encore pour unifier les données réparties dans différents lieux de stockage et traitement afin de les traiter et les actualiser en temps réel. En un mot, les plateformes no-code peuvent vous donner accès, sous différentes vues, pour collaborer sur une source unique de vérité. Être data-centric ou data-driven est beaucoup plus simple grâce aux plateformes no-code.

Votre équipe a besoin d’outils conviviaux et intuitifs

Personne n’aime changer ses habitudes. Proposer un nouveau logiciel demande toujours des efforts de formation et d’accompagnement. L’utilisation poussée de l’UI (user interface) et UX (user experience) par les plateformes no-code vous permettent souvent de faire l’impasse sur ces étapes d’accompagnement. Souvent conviviales et faciles à prendre en main, les solutions no-code autorisent l’économie de ces étapes fastidieuses avant une réelle prise en main par les équipes métiers. D’autant plus que ces solutions sont souvent dotées de fonctionnalités de collaboration pour favoriser et simplifier le travail d’équipe.

Commencer par une base de données est une bonne idée

Les données dispersées au sein de multiples départements de l’entreprise mènent souvent à des pertes de productivité, mais aussi à des prises de décision peu pertinentes faute de connaissance suffisante. Le no-code redonne aux entreprises le contrôle de leurs applications. Certaines solutions proposées sur le marché permettent de construire depuis son navigateur une base pour collecter et actualiser les données en temps réel afin d’optimiser le workflow selon les besoins organisationnels. Et cela, sans avoir recours aux équipes IT.

Enfin, pour terminer, il est également bon de rappeler que concernant les législations liées à la gestion des données par les employés dans des secteurs régulés comme la santé, la finance, les assurances ou encore le secteur public, une base de données avec des droits d'accès et un audit trail permet d'être "compliant" avec une base de données no-code.

Par Olivier Maes, co-fondateur de Baserow