Ce sont les trois principales causes de pannes de cloud et de perte de données, selon l’Uptime Institute. Et dans notre monde numérique, perdre l'accès aux données peut être catastrophique pour les entreprises. Les données sont l’un des moteurs de l'économie numérique, aidant les entreprises à créer de nouveaux produits et services, à cibler leurs clients et à prendre un nombre croissant de décisions au quotidien. Alors que nous nous préparons à marquer la Journée Mondiale de la Sauvegarde ce vendredi 31 mars, donner la priorité à la protection des données n'a jamais été aussi important.

Cependant, une enquête d’Acronis a constaté que 41 % des utilisateurs et des responsables informatiques interrogés ne sauvegardent que rarement ou jamais leurs données.
En parallèle, seulement 10 % des utilisateurs effectuent une sauvegarde quotidienne et
15 % sur une base hebdomadaire. Alors que plus de la moitié de ces publics ne sauvegardent pas leurs données régulièrement, voire pas du tout, la Journée Mondiale de la Sauvegarde Informatique est l’occasion opportune de rappeler qu’un changement est nécessaire en matière de sauvegarde des données. Les entreprises sont en mesure de prendre un certain nombre de dispositions pour réduire de nombreux risques liés à l’usage, au piratage ou à la perte des données. Une sauvegarde récurrente et planifiée est un point clé de leur gestion, mais d’autres solutions ont également fait leurs preuves. Voici quelques recommandations sur la manière de sécuriser les données plus sûrement, tout en garantissant aux entreprises leur nature accessible et précieuse.

La première et la plus fondamentale des pratiques consiste à instaurer une routine de sauvegarde des données, afin de les conserver et de les protéger au mieux. Cela signifie qu’il est recommandé de sauvegarder régulièrement ses données, ou de configurer des sauvegardes automatiques des appareils (ordinateurs, smartphones, tablettes…) et serveurs utilisés, dont l’utilisation peut être critique pour les entreprises. Lorsque ces dernières sauvegardent le plus régulièrement et le plus correctement possible leurs données, elles sont plus facilement en mesure de réagir en cas de perte ou de vol, leur faisant ainsi gagner du temps, de l'argent et potentiellement épargner des atteintes négatives à leur réputation.

Il est par ailleurs essentiel de prioriser la protection et la sécurité des données en mettant en place une politique complète de classification des données. Cette pratique garantira une gestion appropriée des données, réduira les risques organisationnels et parera à d'éventuelles fuites. En bénéficiant d’une classification clairement établie, les organisations peuvent déterminer les niveaux de protection et les contrôles d'accès appropriés à appliquer à leurs données, en fonction de leur sensibilité et valeur.

Tandis que les entreprises disposent de volumes de données sans précédent, il est encore très peu probable qu’elles utilisent l’ensemble les données qu'elles créent et qu’elles stockent. Trop souvent, ces données sont en partie inutilisées ou rejetées car elles sont trop complexes – on parle ici de paralysie analytique –, voire trop coûteuses à sauvegarder. Conserver un lac de données dynamique ou un entrepôt pour stocker des données devient une dépense superflue, plutôt qu'un investissement. Les données commenceront à drainer les ressources si elles ne sont pas mises à profit de manière efficiente. L’important n’est alors pas de disposer de données, mais les questions qui leurs sont posées qui deviennent prépondérantes. Il devient alors primordial de disposer de données exploitables, utilisées au maximum de leur potentiel, alimentant ainsi les prises de décisions pour en obtenir le meilleur rendement.

82 % : un récent rapport sur la maturité et complexité du multicloud a mis en lumière le fait que 82 % des organisations font appel aux services d’au moins deux fournisseurs différents d'infrastructure cloud. Cependant, dans le but de maximiser leur stratégie cloud actuelle, les entreprises devraient pouvoir adopter un modèle d'exploitation cloud réduisant les coûts, sans pour autant entraver la stimulation de l'innovation. Réconcilier plusieurs clouds avec n'importe quelle infrastructure hybride ou sur site peut alors être la meilleure solution, tout comme s'assurer que ces services sont en mesure de communiquer efficacement, en restant accessibles en temps réel.

Enfin, les entreprises devraient favoriser une culture d’entreprise axée sur la gestion des données en améliorant les compétences des équipes, mais également en repensant les modes de collaboration, pour permettre aux employés d’exploiter dans le cadre de leurs fonctions les données à disposition et de les analyser, responsabilisant ainsi ces mêmes employés. La formation et montée en compétences en matière de données, quels que soient les départements concernés au sein d’une organisation, permet de développer des conversations professionnelles plus productives, une collaboration accrue et, en fin de compte, une prise de décision plus focalisée autour d'objectifs commerciaux communs.

Les données sont sans doute l'un des actifs les plus précieux dans le monde d'aujourd'hui. C'est pourquoi les entreprises doivent prendre des mesures proactives pour les protéger et les prioriser. La Journée Mondiale de la Sauvegarde nous rappelle que les données sont précieuses et que l’anticipation de leur perte ou de leur vol devrait devenir une seconde nature. Grâce à des stratégies de gestion bien définies, les entreprises peuvent accroître leur efficacité, rationaliser leurs flux de travail, responsabiliser les employés et générer des gains de revenus, ce qui est plus important que jamais dans le climat économique tendu de notre époque.

Par Philippe Vaillant, Lyve Sales Engineer chez Seagate Technology