« transformation numérique », et qui reflète la nature dynamique et en constante évolution de la technologie.
Dans ce contexte, l’IA constitue une véritable disruption, une épée à double tranchant augmentant les employés et constituant en même temps une des menaces les plus pernicieuses pour la sécurité des entreprises. Outre ses capacités volumétriques et sa vélocité pour, par exemple, scanner des milliers de systèmes en quelques secondes, l’IA peut apprendre et s’adapter en modifiant ses approches pour tromper les systèmes de détection. Déjà dangereuse pour les systèmes, elle peut être encore plus redoutable pour tromper les humains. L’IA peut ainsi utiliser des techniques sophistiquées inaccessibles auparavant, y ajoutant une dimension psychologique d’ingénierie sociale et de manipulation émotionnelle, ou jouant sur les biais cognitifs.
Ces capacités offensives entraînent des préoccupations sécuritaires graves, et il est crucial que les entreprises et leurs écosystèmes, les développeurs, les législateurs et les professionnels soient conscients de ces risques et travaillent ensemble pour les atténuer. Il s’agit non seulement de contrer les attaques, mais aussi et surtout de former les collaborateurs à identifier et à réagir correctement contre les menaces telles que le phishing, les logiciels malveillants, et aux autres techniques d’ingénierie sociale et de manipulation psychologique.
Le facteur humain est l’un des axes de travail les plus importants
Les individus constituent souvent la première surface d’attaque pour les cybermenaces. En les compromettant, les attaquants peuvent accéder à des données sensibles stockées sur diverses plateformes ou des serveurs locaux ou distants. L’exploitation des relations de confiance que les individus entretiennent avec leurs collègues peut également aider les attaquants à se propager latéralement au sein d’une organisation. C’est pourquoi le facteur humain est l’un des axes de travail les plus importants pour les entreprises. Il est crucial que les entreprises forment et sensibilisent leurs employés pour atténuer les risques.Elles doivent envisager la mise en œuvre d’analyses comportementales dans le cadre de leurs mesures de sécurité. En analysant le comportement et les activités des utilisateurs, les organisations peuvent détecter des schémas suspects et prendre des mesures proactives pour prévenir les failles de sécurité. Cette approche ajoute une couche de protection aux informations sensibles et aide à identifier les risques et à y répondre. Elle permet en outre de mesurer le degré de sensibilité des employés aux menaces et de mettre en place les mesures correctives.
La formation pour réduire les risques à un coût moindre
Parmi celles-ci, l’information et la sensibilisation constituent le volet indispensable et complémentaire aux mesures purement technologiques. Elles permettent de réduire considérablement les risques à un coût relativement moindre, en se concentrant sur la création d’une culture de la sécurité parmi les employés. Donner la priorité aux programmes de sensibilisation et de changement de comportement peut avoir un impact substantiel sur l’amélioration de la position globale en matière de cybersécurité. Elles participent à la création d’une culture de responsabilité dans toute l’organisation. Une culture où chaque membre de l’organisation intègre les réflexes sécuritaires dans ses actions au quotidien. Cela peut être fait même, ou surtout, en l’absence de l’équipe de sécurité, afin de garantir une prise en charge généralisée de l’hygiène cybersécuritaire.Fondée en Allemagne, SoSafe propose une plateforme éducative axée sur la prévention des risques liés à la cybersécurité pour les entreprises. Notre approche repose sur l’utilisation de simulations de cyberattaques réalistes et interactives, accompagnées de sessions de formation et de sensibilisation. Ces simulations sont conçues pour tester et améliorer la capacité des employés à détecter et à prévenir les menaces cyber. En fournissant des retours d’information immédiats et personnalisés, SoSafe aide à renforcer les comportements sécuritaires au sein des organisations.
Ces concepts soulignent les multiples facettes de la cybersécurité et la nécessité d’une approche globale associant des solutions technologiques à des stratégies centrées sur l’homme pour lutter efficacement contre l’évolution des cybermenaces.
Par Andrew Rose, CSO chez Sosafe