en transformation.
En 2024, 87 % d’entre eux sont activement engagés dans des projets de transformation (contre 59 % en 2023), et la quasi-totalité de ces projets actifs (98 %) met l’accent sur l’optimisation des processus O2C. Ce dynamisme s’accompagne d’une augmentation de 79 % de la priorité accordée aux initiatives visant à accélérer le cashflow et à stimuler la croissance de l’EBITDA, un impératif pour naviguer dans un contexte de taux d’intérêt élevés et de conditions de crédit restrictives.
Taux d’intérêt
L’analyse « Cash Maturity 2024 », réalisée par Sidetrade et PwC France et Maghreb, révèle que l’intégration de l’automatisation intelligente et de l’IA générative, couplée au renforcement des compétences internes, constituent une tendance forte pour relever les défis d’un marché de plus en plus complexe.Cette étude constate donc une évolution des investissements effectués par les directions financières, marquée par un regain d’audace. En 2024, l’accent est mis davantage sur la génération de cashflow et la préservation de l’EBITDA, en réponse à un contexte économique difficile. Face à des taux d’intérêt toujours élevés et à des conditions de crédit plus strictes, les entreprises misent sur l’IA générative et le développement des talents internes pour bâtir des fonctions financières à forte valeur ajoutée.
Selon les auteurs de cette étude, les départements financiers évoluent vers des unités dynamiques et créatrices de valeur. Leur succès repose sur l’adhésion au changement, la définition de priorités et la prise de décisions audacieuses et éclairées dans un contexte économique imprévisible.
GenAI : axe majeur d’investissement
Grâce à la technologie — IA et automatisation des processus principalement —les entreprises adoptent désormais une approche plus systématique et ambitieuse de la transformation de leur cycle Order-to-Cash. L’IA générative (ou GenAI) s’impose comme un axe majeur d’investissement dans cette dynamique de transformation : plus de 80 % des entreprises investissent dans ce domaine malgré les contraintes budgétaires, le plaçant après les déploiements d’un ERP.
Cependant, avec plus de 55 % des tâches O2C encore traitées manuellement, de nombreuses entreprises reconnaissent l’urgence d’automatiser ces opérations. En effet, les trois quarts des entreprises interrogées prévoient d’importants investissements en automatisation au cours des 18 prochains mois pour stimuler la productivité et l’efficacité des flux de trésorerie.
En 2024, 50 % des répondants déclarent donner la priorité au développement des talents, contre 27 % en 2023, témoignant d’un engagement accru pour doter les équipes des compétences techniques et humaines essentielles à la stratégie financière actuelle.