Selon une étude du BCG, le marché de l’Internet des Objets devrait atteindre 250 milliards d’euros en 2020, dominé par l'IIoT, l'internet des Objets Industriel.
Avec une croissance annuelle estimée par le Boston Consulting Group d’au moins 20%, le marché de l’Internet des Objets (IoT) devrait atteindre 250 milliards d’euros en 2020.
La répartition entre les couches technologiques serait la suivante :
- 60 Md€ - les services
- 60 Md€ - les applications
- 20 Md€ - les analytiques
- 20 Md€ - la sécurité et l'identité
- 15 Md€ - le Cloud et les plateformes
- 25 Md€ - la communication
- 50 Md€ - les objets connectés (capteurs, micro-contrôleurs, processeurs, etc.)
L’IoT pour quels usages ?
Si les chiffres sont éloquents, ce n’est pas dans le grand public que l’IoT va s’exprimer le plus largement, malgré sa médiatisation ; d’ailleurs, le cycle de vie des objets connectés du quotidien est plutôt rapide, au point que l’engouement pour les drones ou les montres affiche déjà des signes d’essoufflement.
C’est dans le B2B et l’industrie que les entreprises investissent l’IoT. Avec trois usages qui selon le BCG vont dominer le marché dans les années à venir :
- la maintenance prédictive ;
- l’optimisation/automatisation de la production ;
- la gestion automatique des stocks.
Suivent des usages qui s’annoncent d’une grande richesse :
- la surveillance à distance des patients ;
- les compteurs intelligents ;
- les trackers d’activité ;
- les cartes connectées ;
- le stockage ;
- la gestion de flotte ;
- la réponse à la demande.
Le bémol des applications
Dans l’avenir, l’IoT occupera de plus en plus une position centrale, interface entre l’industrie et les utilisateurs. Les grands groupes se préparent en fourbissant leurs plateformes où les données vont transiter. Tout cela nécessite des applications. Mais pour le BCG, l’industrie va devoir affronter une difficulté : 40% des clients préfèreraient utiliser l’existant, les logiciels traditionnels, pour mettre en œuvre leurs solutions IoT.
C’est un des paradoxes de l’IoT, tout le monde veut en croquer, mais beaucoup d’entreprises souhaitent continuer de camper sur leurs positions.
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