Publié par Memfault, le rapport « The State of IoT Software Development » met en évidence les défis communs auxquels sont confrontés les développeurs de produits IoT et dévoile de nouvelles perspectives sur les meilleures pratiques de l’industrie.

Menée auprès de plus de 775 répondants par cette plateforme dédiée à la surveillance et au débogage des appareils connectés, cette enquête révèle l’importance croissante des logiciels dans le développement de l’IoT, le temps qu’il faut aux organisations pour trouver et résoudre les problèmes liés aux produits.

Dans le monde d’aujourd’hui, les voitures, les maisons et même les vêtements sont connectés à l’internet. Mais l’augmentation des coûts, la complexité et la demande constante de nouvelles fonctionnalités constituent un défi pour les développeurs de produits.

De plus, lorsque les développeurs de produits IoT n’ont pas accès à une vision et à un contrôle adéquats des produits utilisés, le risque qu’un appareil fonctionne mal ou soit victime d’un cyberincident augmente. Cela peut alors avoir un impact significatif sur la satisfaction des clients, la réputation de l’entreprise et, dans le pire des cas, la sécurité des clients.

La quantité de logiciels augmente

Les appareils IoT contiennent de grandes quantités de code logiciel et, selon l’enquête, les logiciels représentent désormais près de 60 % de tous les coûts de développement des projets.



Or, trouver et corriger les bugs prend du temps. La moitié des organisations mettent plus d’une semaine à trouver la cause des défauts logiciels signalés, tandis que 20 % d’entre elles mettent plusieurs mois.

Plus de 40 % des organisations mettent plus d’une semaine à corriger ces défauts une fois qu’ils ont été trouvés. En fait, il existe un décalage entre la perception et la réalité.



Seuls 8 % des entreprises publient généralement des correctifs dans la journée qui suit la découverte d’un défaut logiciel, alors que 83 % des personnes interrogées déclarent que leur équipe de développement dispose d’outils adéquats pour corriger efficacement les défauts lorsqu’ils sont détectés sur le terrain.

Une approche proactive

Les entreprises comptent sur les clients pour signaler les problèmes logiciels. 38 % des personnes interrogées ont déclaré utiliser les rapports de bogues externes et/ou les plaintes des clients pour mesurer la qualité des logiciels déployés. Il s’agit de l’indicateur le plus courant.

Et la correction des bugs logiciels peut s’avérer coûteuse. Les défauts logiciels signalés par les clients nécessitent 75 heures-personnes supplémentaires par an pour les projets les moins complexes, et jusqu’à trois mois-personnes pour les projets les plus complexes.

En fait, l’adoption d’une approche proactive peut s’avérer bénéfique pour l’IoT et limiter les risques sur la supply chain logicielle. Les organisations qui utilisent des outils pour surveiller les appareils déployés ont passé deux fois moins de temps à remédier à chaque défaut logiciel, ce qui leur a permis de consacrer plus de temps à l’innovation qu’à la maintenance.