Bien que 89 % des professionnels interrogés considèrent que le collaboratif est un facteur d'intégration au sein de l'organisation, certains ont encore du mal à passer pleinement à la Digital Workplace.
Réalisée avant l’été auprès de 105 organisations françaises publiques et privées pour Jalios, spécialiste de la Digital Workplace, cette enquête présente les freins à lever pour intégrer cette nouvelle méthode de travail, partagée en mythe et réalité.
Les principaux sont la résistance au changement (32 %), les mauvaises habitudes internes (30 %), l'absence de solution collaborative tout-en-un (24 %), ou encore le besoin d'accompagnement des collaborateurs (24 %).
Le digital workplace est un environnement numérique où chaque collaborateur accède quotidiennement aux informations, connaissances, applications et personnes dont il a besoin pour travailler.
Mais pour un peu plus de 37 % des sondés, la définition de la digital workplace est un peu différente puisqu’ils l’assimilent à « un environnement de travail connecté et modulaire proposant différentes applications activables à la demande (réseau social d’entreprise, outils d’édition de document, messagerie instantanée, visioconférence, GED, etc.) ».
« Autant de freins qui sont cependant vite balayés par les atouts de la Digital Workplace, parmi lesquels la possibilité de travailler à tout moment et en tout lieu (45 %), l'optimisation de la productivité (37 %) et l'amélioration de la communication interne (24 %) », précisent les auteurs de cette effectuée par Archimag.
Grâce aux avantages qu'elles présentent, les plateformes de travail collaboratives bénéficient aujourd'hui d'une image plus positive auprès de 57 % des professionnels. Ces derniers ont d'ailleurs transformé leurs habitudes depuis février dernier. En effet, les échanges entre collègues se faisaient auparavant par mail dans 72 % des cas, contre 50 % plus récemment.
A contrario, les réunions en ligne ont bondi, passant de 11 % en février à 24 % en juin. Dans une moindre mesure, l'utilisation des outils collaboratifs a, elle aussi, doublé, de 4 % à 8 %.
D’autres fonctionnalités sont citées, mais arrivent relativement loin derrière, notamment le chat (24 %), les outils de gestion de tâches et de projets (13 %) et la co-édition simultanée de documents (10 %).
Pour les organisations sondées, la digital workplace s’appuie avant tout sur l’accès et le partage de l’information.